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Soupçons d’ingérence étrangère: BFMTV licencie Rachid M’barki et dépose plainte

La chaîne de télévision française BFMTV annonce ce jeudi 23 février  le licenciement de Rachid M’barki, présentateur du journal de la nuit et porte plainte contre X pour “corruption passive et abus de confiance”.Le franco-marocain devrait également perdre son poste d’animateur de “Faites entrer l’accusé”, sur RMC Story.

c’est officiel , le présentateur du journal de la nuit de BFMTV, vient d’être débarqué par son employeur, le groupe Altice (BFMTV, RMC…). Marc-Olivier Fogiel, le directeur de la chaîne, l’a annoncé jeudi en début de matinée aux salariés.

« À la suite des révélations de Radio France relatives aux agissements du journaliste Rachid M’Barki ayant conduit à sa dispense d’activité le 11 janvier dernier, le groupe a engagé un audit interne afin d’examiner la véracité des incidents rapportés et susceptibles d’avoir eu lieu pendant Le journal de la nuit de BFMTV […] Ces investigations ont permis d’identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale », indique le média Télérama  consultant un mail écrit par le directeur de la chaîne à ses employés.

« Ces manquements sont de la seule responsabilité d’un journaliste qui n’a pas respecté les règles en vigueur au sein de la rédaction. La direction a décidé de mettre fin à son contrat de travail le 21 février 2023. Une plainte contre X relative aux faits dont BFMTV a été victime a été déposée le 22 février 2023 », poursuit-il. Aucune information n’a fuité sur les conditions de ce licenciement pour « faute grave ».

Le 2 février dernier, interrogé par des journalistes de Politico, Rachid M’barki a précisé avoir « utilisé des infos qui [lui] venaient d’informateurs » et qui n’ont « pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction », mais qui étaient « toutes réelles et vérifiées, je fais mon métier… Je n’écarte rien, peut-être que je me suis fait avoir, je n’avais pas l’impression que c’était le cas, ou que je participais à une opération de je ne sais quoi, sinon je ne l’aurais pas fait », s’était-il défendu.

Employé depuis 17 ans, le journaliste de 54 ans est mis en cause, depuis le début du mois de février, pour avoir diffusé dans son JT de la nuit des sujets sans l’accord de sa hiérarchie. Et qui plus est, sur fond d’influence extérieure.

 

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