Édito

     Le parti « d’ingérence interne »

Toutes les énergies sont fluides et contagieuses! Si vous restez longtemps avec quelqu’un qui a une énergie négative, cette énergie négative se tournera vers vous et se répandra! En fait, cela neutralisera l’énergie positive qui existe en vous et vous aliénera.

L’Algérie dans le viseur de l’opposition bloquante et de l’islamisme radical !

Au lieu de laisser l’Islamiste rigoriste Ali Belhadj,  souffrir des mains de son propre labeur, les corrupteurs se sont précipités à sa rescousse et de ses folies djihadistes. Ceci, n’était-il pas une thèse qui bascule progressivement dans l’antithèse ?! En même temps l’antinomie reste active ! De sorte que l’affirmation de l’antithèse passe à chaque fois par une tentative de négation de la thèse.

L’existence et la structure de ce type de parti mené par les partenaires de la nouvelle Alliance « Bloquante- Islamo-rigoriste » ne peuvent pas être perçues au niveau de la conscience des masses. Si l’élite politique d’une société qui est visée par une nouvelle guerre de type « d’alliance contre nature » n’est pas suffisamment qualifiée pour identifier ce type d’agression et organiser une réponse appropriée, la société elle-même est vouée à une défaite géopolitique écrasante!

Leur but est de forcer le gouvernement-ciblé (Algérie) à intégrer les variables de l’origine ethnique, la religion, l’histoire, les limites administratives, la géographie physique et les disparités socio-économiques dans l’élaboration d’analyses complètes qui démontrent les faiblesses de notre pays face aux guerres hybrides. C’est une des caractéristiques qui fonctionne le mieux à l’avantage de la guerre asymétrique.

Les populations ainsi clivées sont alors plus sensibles au pré-conditionnement de la société et au travail de sape des réseaux parallèles associations, ONG politisée, tels que le MAK, le MAM (liés dans la plupart des cas à la Fondation Soros et / ou au National Endowment for Democracy – NED).

Je suis convaincu que la question de cette transition, de ce renversement, a été particulièrement étudiée au plus haut niveau des  gouvernances des organisations non gouvernementales politisées contre l’axe de « la nouvelle Algérie »

Ce n’est pas pour rien, si l’opposition bloquante essaie aujourd’hui, de se rapprocher de l’islamiste « Ali  Benhadj  connu pour ses positions intransigeantes et djihadiste ! Sinon quel motif peut expliquer cette alliance contre nature ?

Pour certains examinateurs, il s’agit là d’une sombre et dangereuse entreprise, visant à démembrer le pays algérien et à en redessiner abruptement les cartes.

Souvenons-nous, que sur les cinq révolutions colorées qui ont eu lieu au milieu des années 2000 en Europe, toutes se sont déclenchées dans les deux mois suivants les élections ?

Le contexte actuel est donc l’un des plus sensibles qu’il puisse y avoir avec les acteurs en présence. Ces nombreux points communs peuvent laisser penser que l’opposition bloquante, mène une politique secrète de déstabilisation en Algérie au service des multinationales ?

Ils ne sont porteurs d’aucun projet politique ni rhétorique convaincant, ils ne font que formuler des plaintes systématiques et planifiées, ainsi que des critiques qui déterminent la manière dont ils seront promus dans les années à venir par l’agresseur géopolitique avec son front d’intervention international!

Nous sommes confrontés à une vague d’intervention secrète. Et cela sera présenté comme une forme « d’opposition politique ». Les partenaires internes de ce « corridor » sont également des partenaires de la nouvelle Alliance multinationale. Rappelez-vous les interventions onusiennes et celles des puissances européennes à l’époque de la crise qui a secoué l’Algérie durant les années 1990. 

Cette fois-ci, leur fourberie  se déroule sans fard ni masque au sein de vastes groupes dits démocratique. Ces groupes doivent faire très attention à ce qu’ils tentent de mettre en œuvre. C’est la raison derrière toutes les mises en garde et les « oppositions conservatrices » et les « interventions conservatrices de l’institution militaire ».

Vu sous cet angle, leur entreprise de spéculation devient beaucoup plus claire : pourquoi, ses initiateurs font-ils priorité de la reconfiguration de républicains-islamo rigoriste d’une part ? Et pourquoi ils sont prêts à jeter d’innombrables ressources humaines dans cette entreprise d’autre part ?

J’ai la conviction que derrière cette position maléfique se cache des entités organisationnelles plus profonde et plus dangereuse, car elles ne sont pas facilement vues et observées par ceux qui suivent les événements avec une extrême prudence. Ces entités ne font pas parties de ce  » plan satanique », mais elles relèvent en fait du statut d’entités secrètes du même schéma que ceux jetés dans la prison de Blida et d’El-Harrach.

Tous ces énoncés sont le résultat de tentatives de recherche d’une nouvelle « opposition » en Algérie, ou laissez-moi l’appeler le parti « d’ingérence interne ».

En attendant, ils jouent avec les nerfs des gens, les égarent, les aident politiquement, sensibilisent sa communauté, ses fidèles et construisent l’infrastructure nécessaire à une intervention internationale! Ils cherchent à faire entrer l’Algérie dans une « situation de chaos » liée au processus de « prise du pouvoir de l’Intérieur » pour contrôler le pays, il s’agit de former une autorité illégitime et l’imposer aux algériens, ré-emprisonner la nation sans condition derrière les murs de l’axe de la tutelle (France Afrique) 

Il est évident que chercher à dialoguer avec ceux dont les intentions sont fausses ne sert qu’à se compromettre.

Vouloir discuter avec (eux), c’est perdre son temps et se corrompre à leur jeu. Il n’y a aucune compromission possible, aucun dialogue avec ces gens-là. Nous l’avons dit, cela conduit à reporter l’échéance qui n’en sera que plus coûteuse et loin d’être parfaite. 

Cela suffit de faire semblant. Il y a une avancée dans les positions clairement définies, certes, mais les populations ne sont pas assez informées de la réalité et de l’engagement de leurs élites politique dissolues.

Il faut appeler un chat : un chat, et non chercher à dissimuler la réalité : la guerre programmée, irrévocable, à laquelle ce corridor interne, se prépare et qui ne peut être arrêtée doit faire l’objet d’une décision politique, faute de quoi, nous en paieront le prix fort demain. 

La diplomatie de couloir a fait son temps. Il faut prendre clairement position devant tous et surtout devant ses concitoyens. Ils ont droit de savoir en priorité pour s’y préparer. Les mieux informés sont prêts, mais ils sont une infime minorité. A bon entendeur.                                                        

 

                                                           

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires