Dans un communiqué rendu public dont Algérie 54 détient une copie ,l’un des organisateurs du rassemblement de dimanche 19 mars 2023 prévu initialement à la place de la république, à savoir le Collectif unitaire Franco-Algérien, dénonce l’interdiction notifiée par la préfecture de police de Paris par un arrêté (N° 2023-00247) préfectoral (https://algerie54.dz/2023/03/17/rassemblement-a-paris-interdiction/) qualifiant cette mesure d’atteinte à la liberté d’expression et les libertés publiques, et de censure sélective visant à priver les citoyens d’exprimer leur solidarité avec les peuples du monde.
Le Collectif fustige l’utilisation de l’expression « régime » à l’égard de l’Etat Algérien, la qualifiant de transcription d’un « slogan » néocolonial dans une décision de l’administration française. Pour le Collectif, Il n’a d’ailleurs échappé à personne que ce slogan « régime » est d’usage courant dans les cercles politique de diabolisation des peuples visés par les guerres.
Quel est l’intérêt pour une administration française de qualifier le peuple algérien de « régime » ? s’interroge le collectif.
« Dans cette décision administrative, on apprend aussi que des « groupes » qui paraissent être triés sur le volet, eux, seraient autorisés à organiser un rassemblement contre le peuple algérien, sur la place de la République le 19 mars 2023, aux mêmes horaires. On ne peut que s’en étonner ! » note le Collectif unitaire Franco-Algérien.
Le Collectif juge le motif officiel évoqué à cette interdiction qu’est le risque de « troubles graves à l’ordre public », absurde et ridicule, sachant que les groupes terroristes de Rachad et du MAK , manifestent librement en France, bénéficiant par conséquent du soutien des cercles néocoloniaux hostiles à l’Algérie.
»C’est grâce à la bénédiction justement d’un « régime » qui agrège beaucoup de chaos sociaux et politique dans le pays ! Nous ne sommes pas non plus « Abou Obeida Youssef al-Annabi », le chef des groupes terroristes d’AQMI, inscrit sur la liste noire des « terroristes internationaux » par les USA, et qui appelle à la guerre contre le peuple algérien à partir de la chaîne publique « France 24 » note le Collectif .
Et de rappeler, que des s groupes chaotiques téléguidés, qui, sous le voile de la liberté d’expression, avaient empêché des citoyens algériens, par la violence et la haine, d’accéder aux bureaux de vote, pour accomplir leur devoir démocratique, durant les différentes consultations électorales, notamment à la dernière élection présidentielle.
En conclusion, le Collectif dénonce les ingérences politiques en Algérie, sous quelque forme que ce soit, et les campagnes médiatico-politiques diffusées en France, ancienne puissance coloniale.