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Jean-Louis Levet insulte le peuple algérien: Le peuple algérien est «enfermé» et «ankylosé»

Lorsqu’on dit que « la France coloniale n’a pas dit son dernier mot » (titre du pamphlet d’un facho-fâché, lequel au-delà de la réhabilitation du nazisme et de la collaboration vichyste a inondé les voies de ...

Lorsqu’on dit que « la France coloniale n’a pas dit son dernier mot » (titre du pamphlet d’un facho-fâché, lequel au-delà de la réhabilitation du nazisme et de la collaboration vichyste a inondé les voies de désinformations calibrées par un système colonial resté fidèle à lui-même) nos lecteurs, y compris « espions », ont compris l’état  dans lequel se trouve le régime français, soutien inconditionnel des généraux génocidaires de Tel-Aviv, lequel mène toujours sa « guerre d’Algérie part 2 ».

C’est à l’occasion du lancement d’un canard de la « France-Algérie » qui boîte d’ailleurs dès le départ, le vendredi 26 janvier 2024, entre 18h et 21h, au Maltais rouge (40, rue de Malte-75011 Paris),  qui a pris des couleurs bien brunes, qu’une belle brochette néocoloniale est venue plaider un avenir toujours « indigène » pour le peuple algérien. Pour mieux se faufiler entre les lames démocratiques avec le voile de la liberté, Samir Ghezlaoui,  qui aurait fondé ce tract « indigène » le 5 juillet 2022, a adopté la posture du reptile en politique, en invitant  Nils Andersson et Olivier Le-Cour-Grandmaison,  deux figures restées encore loin des guets-apens coloniaux. Cette date n’a pas été choisie au hasard, car il s’agit du 60ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, ceci pour faire faire un demi-tour à 360 ° au peuple algérien, par le côté du manche et de la machette de Bigeard.

Avec ses quinze correspondants, dont certains (ils seraient au nombre de huit) sont installés en Algérie, Samir Ghezlaoui  vient donc d’inaugurer un nouveau canal néo-colonial  d’attaque du peuple algérien, pour renforcer la presse française et indigène dans la flagellation de celui-ci… Que pouvait-on attendre d’autre de ce produit d’élevage TOTAL du journal d’El Wotan, de Omar Belhouchet ?   Il a peut-être fait partie du lot de bataillons formés par la NED à la démocratie printanière des Républiques récalcitrantes au projet d’association  au régime génocidaire des généraux de Tel Aviv, pas comme les monarchies « arabes », surtout émiraties, complices de crimes contre l’Humanité.

Pour mieux faire passer la pilule coloniale, Samir GHEZLAOUI, l’initiateur de cette fantastique idée de retour vers l’indigénat, a glissé dans son panel d’invités Nils Andersson et Olivier Le-Cour-Grandmaison, afin de tromper le public! Pour cette fête de la presse indigène, il a même réussi l’exploit d’associer deux pôles totalement opposés de la France coloniale: Benjamin Stora, le mémorialiste du système colonial, celui qui a blanchi l’OAS d’André Rossfelder dans le pseudo-rapport mémorial de la colonisation, et Olivier Le-Cour- Grandmaison, l’auteur du “Coloniser-exterminer”. Il n’y a pas eu d’étincelles, heureusement, puisque Benjamin Stora a quitté cette soirée mémorielle des colons « France-Algérie », avant la lapidation du peuple algérien par Jean-Louis Levet, un grand ponte du système colonial.

Ce dernier, qui n’est que l’un des premiers défenseurs du retour des colons en Algérie, n’a rien trouvé de mieux dans son allocution totalement orientée dans le sens du vent, que de déclarer que « le peuple algérien est enfermé et ankylosé dans une histoire construite par le régime ». Merci Monsieur le Patron de la coopération amicale entre la France coloniale et l’Algérie indépendante, qui fait penser à Léonce Vieljeux, le maire de La Rochelle en 1928, auteur de “la Foi Coloniale”; dès le premier chapitre de son livre colonial, il annonce la couleur : le Français, est un excellent colonisateur ». D’ailleurs il a été préfacé par l’Amiral Lacaze, un brave soldat de la société civile lui aussi, à la tête de l’Institut colonial. Et comme par hasard, cette œuvre du « système » a été rééditée le 29 août 2020 par Hachette, en attendant la réédition de l’Essai d’Arthur de Gobineau, paru en 1853 puis enrichi en 1855, « sur l’inégalité des races humaines » ! C’est la raison pour laquelle la « France d’en haut » a démocratiquement fabriqué en 2013 le « MAK », un parti d’extrême droite prônant la politique de la race pour le peuple algérien, classé terroriste en Algérie sous protection maroco-israélienne.
Ce ne serait pas lui, Jean-Louis Levet, ce pied-noir de Sétif, qui serait enfermé et ankylosé dans son histoire coloniale construite depuis presque deux siècles maintenant ? Il est en effet délégué « Général » de l’AFA (association France-Algérie) que dirige Arnaud Montebourg, un autre ponte du système en France, qui a recruté la “fatma” Nadia Agsous, celle qui n’aime pas photo.

Les membres présents de la commission algérienne pour la mémoire (une opération politique qui semble être un montage de Benjamin Stora, le mémorialiste du système)  à cette soirée inaugurale du tournant néocolonial, pourront éventuellement témoigner aussi devant l’Histoire, sur ces insultes proférées publiquement à l’égard du peuple algérien par Jean-Louis Levet. Ils ont eu la preuve par l’image et le son des intentions du système colonial injurieux à l’égard du peuple algérien, opérant le lancement d’un journal en papier-glacé pour les « indigènes », au moment même où en France la presse-papier est morte et enterrée  depuis déjà belle lurette! Les coups-bas politiques de Benjamin Stora, qui a cheminé les membres de cette commission mémorielle à cette soirée des « colons-colonisés », a quand-même du bon pour mieux saisir les objectifs recherchés par le système colonial, dans l’inversion des rôles : « C’est l’Algérie qui a colonisé la France durant 132 ans ». Il est génial, Benjamin Stora !

Pour ceux qui ont raté les épisodes précédents, il est juste utile de rappeler que Jean-Louis Levet est un imminent membre du système, puisqu’il n’a occupé des postes prestigieux depuis qu’il a été conseillé d’Edith Cresson en 1991 (et même avant au sein du PS- Parti Sioniste) jusqu’à sa désignation par son régime « Haut Responsable » à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, entre 2013 et le 18 juin 2019. Elles sont où les installations industrielles et technologiques, en Algérie, suite à sa période de « règne »; sans oublier le pillage du peuple algérien par une classe dominante désignée par les colons, qui a transféré les capitaux dans leur métropole. C’est pour cette raison qu’il s’est permis d’injurier le peuple algérien, à l’occasion du lancement du tract néo-colonial de la « France-Algérie » de Samir Ghezlaoui, qui lui avait ouvert ses colonnes le 26 novembre 2022, pour plaider la coopération qu’il aurait raté entre 2013 et le 18 février 2019! Comme il ne lâche pas l’affaire algérienne, (on imagine bien pourquoi), il est de retour par le canal associatif, comme il l’annonce dans ce journal colonial : il a tissé une toile de « soldats de la société civile » chez les « ratons », qu’il a traités « d’ankylosés » de leur histoire.

Jean-Louis Levet est en train de construire une coopération entre la France et l’Algérie (avec son association AFA), après avoir démissionné le 18 février 2019 de son poste de « Haut Représentant » de la coopération entre les deux pays ! Il n y a pas quelque chose qui cloche ?

Juste avant cette injure à toute l’Algérie et au peuple de France, l’animatrice de cette séance, sortie directement du laboratoire des « pingouins éclairés par le féminisme domestiqué », a eu l’idée fantastique de proposer comme modèle de réconciliation le modèle « Franco-allemand », entre la France et l’Algérie. Cette sommité de l’histoire très agitée, en plus de vouloir ré-inoculer la dynastie des Le Pen et de ses satellites en Algérie, se permet de donner des leçons politiques à partir de la capitale, où a pondu un gouvernement de collaboration en moins de quatre ans d’occupation, à un peuple qui avait résisté à 132 ans de sauvagerie coloniale! Cherchez l’erreur…Elle a peut-être siphonné l’idée à Samir Ghezlaoui, le ténor du nouveau journal de l’Algérie-française, appelé pudiquement « France-Algérie », qui l’avait exposé dans son édito numbre one.

Pour illustrer l’orientation néocoloniale de ce « canard » boiteux  dès le départ, il n y a qu’à voir les autres  invités de marque indigène dépassés (Nedjib Sidi Moussa, Aïssa Kadri, Chawki Amari, Larbi Benchiha) qui ont presque applaudi aux injures proférées par leur maître Jean-Louis Levet, de la France-Algérie. Remarquez, si l’on tient compte du profil de cet « âne mort » qui a qualifié le drapeau algérien de « linge sale », on est bien dans les clous de l’injure et de l’insulte au peuple algérien.

Sinon, pour ceux qui n’ont pas parcouru ce « papier de toilette » coloniale, ils ne trouveront rien sur le génocide en cours contre le peuple palestinien, et encore moins sur la féroce répression dont sont victimes les citoyens en France ; en revanche, ils retrouveront beaucoup d’éloges sur Macron et son régime, sur Karim Amellal (le sinistre frisé de la Méditerranée), sur le grand « Rectum » de Paris, sur Azouz Begag (un ministre « antiraciste » qui annonce fièrement l’arrivée de Marine à l’Elysée), et même sur Stéphane Romatet, le nouvel ambassadeur colonial à Alger, à qui le berbériste Samir Ghezlaoui demande de parler la langue des signes de Jacques Bénet.  C’est sans doute gratuitement que son journal « Algérie-française » a bénéficié d’une belle promotion publicitaire sur la chaîne politique de la race du « Berbéristan », de Mohamed Saadi.

En plus des groupes terroristes « berbéristes » et « islamistes » fabriqués par le système français, pour le bien-être « indigène », de la production de légumes révolutionnaires pour les frisés, et de la mise à mort de la mémoire par la colonie israélienne (qui veut écrire une jolie histoire des colons chez les colonisés), la France d’en Haut renforce encore les colonnes murales de la désinformation, y compris celles d’Akram Belkaïd, le serviteur du « Monde » colonial.

Comment comptent-ils réconcilier  les mémoires,  entre le système qui soutien inconditionnellement le régime militaire génocidaire des généraux  de Tel Aviv, et l’état algérien solidaire du peuple palestinien ?

On peut compter sur le nouveau « papier-toilette » glacé de la « France-Algérie », dirigé par le berbériste Samir Ghezlaoui, un tentacule d’El Wotan.

Jean-Louis Levet peut donc continuer à injurier le peuple algérien, au moment où son régime éborgne, mutile, assassine : les agriculteurs, les retraités, les étudiants, les enseignants, les soignants, …etc., au lieu de tenter de nous faire croire qu’il veut le bien du peuple algérien.  

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