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Extradition des Zitout, Abboud et Amir DZ: La France et la Suisse, ont-t-elles cédé à la demande de l’Algérie?

L’étau se resserre-t-il sur les Zitout, Abboud, Amir DZ, Mourad Dhina et consorts ? C’est la question que posent de nombreux algériens dans le sillage des derniers développements concernant l’émission d’un mandat d’arrêt international par l’Algérie, lié à une entreprise ennemie, visant la stabilité de l’Algérie.

La France, a-t-elle lâché ses larbins ?

La France, a-t-elle lâché ses larbins devenus encombrants ? C’est une question digne d’être posée, suite à la promulgation par le président Macron, ce lundi 22 mars 2021, de la convention d’extradition entre l’Algérie et la France, signée le 27 janvier 2019 entre l’ex-ministre de la Justice Tayeb Louh et son homologue française Nicole Beloubet (voir le document)

La publication de cette loi, en cette conjoncture, et au lendemain du communiqué du tribunal de Bir Mourad Raïs d’Alger, du dimanche 21 mars, rendu public faisant état de l’émission d’un mandat d’arrêt international, à l’encontre, des Zitout, Abboud , et Amir DZ, est un indice sérieux à ne pas exclure.
Cette éventualité s’est renforcée davantage avec l’audience accordée ce mardi par le président de la république Abdelmadjid Tebboune, à la ministre suisse de la Justice et de la Police, Karin Keller-Sutter,qui indiquera à l’issue de cette rencontre que  « Nous sommes convenus de renforcer la bonne coopération entre les deux pays pour assurer la sécurité à nos citoyens en Suisse et en Algérie ».

Des propos pleins de sens, et qui pourraient être liés aux activités de la nébuleuse intégriste de Rachad et ses prêcheurs du chaos à savoir Mourad Dhina, Abbes Aroua et Rachid Mesli.

D’ailleurs, il faut préciser que l’extradition de Larbi Zitout, détenteur d’un passeport britannique, est loin d’être une partie de plaisir, où les autorités judiciaires algériennes seront tenues de sortir la grande artillerie juridique à la lutte contre le terrorisme transnational, adoptée par les instances internationales, pour réussir le coup, comme ce fut pour la Jordanie avec la cas du  prédicateur radical, la jordano-palestinien, Abou Qatada, expulsé par le Royaume Uni en 2013, malgré son combat de justice de plusieurs années. Pour les autres cas, à savoir les Hichem Abboud, Amir DZ, et Mourad Dhina, la donne est différente, puisque l’activation de la convention d’extradition entre la France et l’Algérie, soutenue par la volonté d’Emmanuel Macron d’apaiser les tensions entre les deux capitales, et son souhait de voir Alger, le soutenir pour un nouveau mandat présidentiel, plaideront pour cette éventualité.

Ould Kaddour, libéré par Abou Dhabi

 

Nous avons appris, que les autorités émiraties auraient libéré l’ancien PDG de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, après la paiement d’une caution.
Abdelmoumen Ould Kaddour, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, délivré par les autorités judiciaires algériennes, dans le sillage de l’affaire de la raffinerie Augusta, a été arrêté, il y a quelques jours à l’aéroport de Dubaï, où il s’apprêtait à rallier le Sultanat d’Oman, en provenance de Paris.

Selon des informations en notre possession, c‘est KBR , l’ancien patron de Ould Kaddour qui a intervenu pour sa libération .
Leur projet est d‘exfiltrer Ould Kaddour vers Haifa en Israël où KBR a une usine pétrochimique en association avec la société sioniste Haïfa Chemicals Ltd. Pour rappel, KBR détient la quasi totalité des projets gaziers aux Émirats Arabes Unis.

 

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