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Un couplet de l’hymne national algérien »Kassamen » fait trembler l’arrière -garde du néocolonialisme

Comme au temps de la guerre de libération, l’hymne national algérien « Kassamen » fait trembler l’arrière-garde néocoloniale. Ainsi, après l’agent de la DGSE, et ancien ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, qui « courre toujours derrière l’Algérie » c’est autour de la ministre française Catherine Colonna,de réagir au retour d’un couplet de dans l’hymne national national, évoquant la France coloniale et ses crimes contre le peuple algérien.

La cheffe du Quai d’Orsay estime que le décret présidentiel promulguant le retour du couplet, le 24 mai 2023, pouvait « apparaître à contre-temps », estimant que l’hymne national français n’était « pas tout à fait affectueux non plus », mais que « personne » n’était cité.Interrogée sur LCI vendredi soir, Catherine Colonna a souligné que c’était « très daté » et qu’il fallait replacer « cela dans son contexte de la décolonisation ».

Sur un ton sournois, la cheffe de la diplomatie française, ne souffle aucun mot sur le timing de la polémique suscitée par la révision des Accords de l’immigration de décembre 1968,qui demeure une affaire franco-française dont les commanditaires et auteurs sont ceux qui tremblent à l’écoute de l’hymne national algérien. Sur ce plan, il faut préciser que la France qui est restée 132 ans sans faire de visa en Algérie, continue de léser les algériens en matière de son octroi, tout en empochant chaque année des millions d’euros sans fournir aux demandeurs des arguments valables.

Dans le même sillage, il faut noter que la promulgation du décret présidentiel du 24 mai dernier , s’inscrit dans la mise en conformité avec la nouvelle constitution algérienne, adoptée par le peuple algérien le 1er novembre 2020, coïncidant avec le 66 ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution, ayant enfanté le très sacré et adulé hymne national algérien Kassamen, qui continue de faire vibrer les algériennes et algériens et tous les peuples opprimés des quatre coins du monde.

La tribune de l’agent Driencourt publiée ce vendredi sur le média hexagonal Le Figaro, au sujet du retour du couplet, n’est que le suite de ses  nuits cauchemardesques de la Nouvelle Algérie, qui se positionne davantage comme un Etat-pivot sur la scène internationale. La visite que vient d’effectuer le président Tebboune, en Russie, reçu en grande pompe au Kremlin, en est une parfaite illustration de cette Algérie qui retrouve sa place, comme un pays fréquentable au service du développement, de la paix dans le monde et hostile à toute forme de néocolonisation ou de tutorat.

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