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La énième fausse main tendue de Mohamed VI à l’Algérie

Le souhait de Mohamed VI de voir les relations entre son pays et l’Algérie, revenir »à la normale » pue à la fois le mensonge et la mauvaise foi.

C’est du déjà vu, dans la mesure ou le même Mohamed Vi, avait évoqué » une main tendue »  à l’Algérie, il y a deux années, avant que plusieurs wilayas du payas soient la cible des pyromanes entrainés et financés par son régime( lire: Pseudo main tendue à Alger: Mohamed VI pleurniche la réouverture des frontières).

Une attitude similaire tenue au début de son règne en 1999, ou un groupe terroriste avait commis un carnage, dans la région de Beni Ouanif, le jour de la commémoration du double anniversaire du 20 août, et quelques jours après la visite de l’ancien président de la république Abdelaziz Bouteflika au Maroc pour assister aux obsèques de Hassan II, père de Mohamed VI. Une visite, rappelons-le destinée à rouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays, mais en vain.

D’ailleurs, c’est lemme Mohamed VI, qui observa, le silence, en novembre 2021, après que ses drones aient assassiné lâchement deux transporteurs algériens à quelques encablures de la frontière mauritanienne, le jour ou l’Algérie commémorait le 67ème anniversaire de sa glorieuse révolution du premier novembre.
Mohamed VI, qui avait  permis à l’entité sioniste de s’installer sur son territoire quelques pas de la frontière avec l’Algérie, avait autorisé l’ancien premier ministre sioniste air Lapid de menacer l’Algérie.
Il continue de pleurnicher, au sujet de la réouverture des frontières, au moment ou son appareil propagandiste continue de diffuser des mensonges et des désinformations au sujet de l’Algérie. Dernier exemple de cette ingratitude, les déclarations et commentaires diffusés par les réseaux du Makhzen au sujet de cette Hadja marocaine, bien accueillie par l’Algérie, sur une instruction du  président Tebboune très attaché aux valeurs humanitaires. La Hadja avait bénéficié de tous les moyens pour sa prise en charge dans de meilleures conditions, puis, tous les remerciements déclarés par ses proches en Algérie, sont convertis en insultes, dès l’arrivée à la royauté, résumant l’ingratitude d’un régime féodal, qui n’a à aucun moment respecté ses voisins, comme l’indique sa doctrine expansionniste, à l’instar de la doctrine sioniste.

Mohamed Vi, qui reconnaît que sa royauté est l’instigatrice de cette rupture depuis qu’elle avait accusé arbitrairement et sans aucune preuve, les services algériens au sujet des attentats de Marrakech en août 1994, n’a jamais eu le courage de formuler des excuses, en vertu des valeurs humaines, et particulièrement du bon voisinage. Condamner, l’Algérie, pour avoir opté pour la réciprocité, s’avère une illusion pour un peuple connu pour sa fierté, et sa détermination à ne jamais admettre l’humiliation. En 1994, Hassan II qui soutenait les terroristes du FIS et du GIA, était un acteur-clé dans l’embargo non déclaré imposé sur l’Algérie par le régime français.

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