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La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Pedro Sanchez

En annonçant la rupture d’approvisionnement de son gaz naturel en cas de non-respect des engagements contractuels avec Madrid, l’Algérie vient remet l’Espagne à sa vraie place, lui ôtant ses manœuvres malveillantes.

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait indiqué samedi dernier que l’Algérie respecte son engagement avec son client espagnol, et cela ne veut absolument signifier que l’Algérie est naïve lorsqu’l s’agit de défendre ses intérêts suprêmes.

Le président Tebboune a bien fait la part des choses en dissociant l’Etat espagnol de son gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez. Ce dernier avait déjà annoncé la couleur de l’estocade en indiquant au mois de février dernier à partir des Emirats Arabes Unis que son pays s’engagerait à assurer la sécurité énergétique du Makhzen. Une estocade qu’il confirmera avec son revirement au sujet de la question du Sahara Occidental dont son pays est responsable historiquement, en s’alignant sur la position de l’occupant marocain.
Aujourd’hui, l’Algérie est en position de force, et son gaz à prix alléchant est très sollicité sur le marché mondial, soutenu par la crise ukrainienne et la décision de Moscou d’exiger le payement de l’achat de son gaz en roubles, pour répondre au gel de ses avoirs par l’Occident.

Fermer le robinet, c’est mettre à nu les mensonges du Makhzen

Fermer le robinet du gaz algérien à l’Espagne, mettra à nu les mensonges du Makhzen qui ne cesse d’induire son peuple en erreur en évoquant des découvertes de gisements pétroliers et gaziers par une entité britannique dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas les 250 mille livres Sterling, comme nous l’avons déjà révélé dans plusieurs articles publiés par Algérie54.  Les mensonges du Makhzen ne se limitent pas uniquement aux découvertes fantomatiques des gisements pétroliers et gaziers, puisque les médias du Commandeur des croyants diffusent la relance du projet du gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via le Maroc, sachant que le coût du projet avoisine les 30 milliards de dollars, hors de portée de Rabat et du fameux fonds islamique basé à Londres.

 

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