Le président tunisien, Kais Saïed, a ordonné à son ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, en fonction depuis le 25 août 2024, d’ériger la défense du droit des peuples à l’autodétermination au rang des constantes de la diplomatie tunisienne. Un principe diplomatique et une position géopolitique d’un pays souverain qui fait paniquer le régime du Makhzen sur le dossier du Sahara Occidental.
D’ailleurs les médias makhzeniens affidés à l’occupant marocain n’ont pas tardé à tirer à boulets rouges sur le président tunisien intraitable sur la question de la normalisation avec l’entité sioniste qu’il avait déjà qualifiée de trahison à la cause sacrée de la Palestine, au droit des peuples à l’autodétermination, conformément à la Charte des Nations Unies et attaché à la politique de non-ingérence dans les affaires des Etats.
La position de Kaïs Saïed suscite déjà la panique des QG du régime du Makhzen qui mensongèrement induit en erreur son peuple, le détournant de ses réels problèmes socioéconomiques, en « inventant un nouveau ennemi à savoir la Tunisie », alimentant au passage des désinformations sur ses dirigeants et ses institutions, comme ça a été le cas le 29 octobre 2021 au Conseil de sécurité, lors de l’adoption d’une résolution sur le Sahara Occidental, ou comme ça a été lors de la participation de la RASD, membre fondateur de l’Union Africaine à l’occasion du Sommet Afrique- Japon (TICAD) tenu à Tunis en août 2022, marqué par la présence du président sahraoui Brahim Ghali.
