L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré qu’il n’avait pas encore reçu de “preuves tangibles” confirmant des allégations de l’entité Sioniste sur des liens présumés entre 12 de ses employés et le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a déclaré le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, mardi à la presse.
“Je dois également souligner qu’en même temps, je n’ai reçu aucune information ou preuve tangible sur ces allégations” sioniste, a souligné le diplomate italo-suisse, à l’issue de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Concernant les aides accordées par les pays donateurs à Ghaza, Lazzarini a indiqué: “Je ne peux prédire si ces pays vont suspendre leurs dons à la suite des allégations sionistes”. Il a, en outre, souligné avoir discuté de la situation actuelle avec les membres concernés de l’Assemblée générale des Nations Unies. Et Lazzarini d’ajouter : “J’ai également informé l’Assemblée générale aujourd’hui que l’agence est confrontée à une campagne délibérée et concertée pour saper sa crédibilité”, en allusion à l’entité Sioniste, qui tente de démanteler l’Unrwa.
Dix-huit pays et l’Union européenne avaient décidé de suspendre leur financement à l’UNRWA, sur la base d’allégations de l’entité Sioniste selon lesquelles 12 des employés de l’agence onusienne auraient participé à l’opération “Déluge d’al-Aqsa”, le 7 octobre 2023.
Selon l’ONU, les pays donateurs ayant suspendu leur aide à l’UNRWA sont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon, l’Italie, le Royaume-Uni, la Finlande, l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Suisse, l’Autriche, la Suède, la Nouvelle-Zélande, l’Islande, la Roumanie, l’Estonie, la Suède, en plus de l’Union européenne.