Dans une récente sortie médiatique diffusée sur son compte X, anciennement Twitter, le journaliste marocain Ali Lmrabet, révèle l’implication du régime du Makhzen dans les actes terroristes perpétrés par la nébuleuse terroriste du GIA, en Algérie durant la décennie noire des années 90.

Sur ce registre le journaliste marocain cita le massacre perpétré par l’organisation terroriste du GIA, dirigée par le sinistre terroriste Antar Zouabri, dans la wilaya de Béchar, précisément Beni Ouanif, à quelques encablures de la frontière marocaine des la ville de Feguig. Un massacre terroriste, ayant fait 29 martyrs, civils, dont les auteurs se sont réfugiés au Maroc, qui bénéficiaient de toutes les facilités auprès des services de renseignements du Makhzen.

Pour rappel, cet acte terroriste, conjugué à l’estocade et la trahison du régime du Makhzen intervenait à quelques jours de la participation de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika aux obsèques de l’ancien monarque du Maroc Hassan II, et l’intronisation de son fils Mohamed VI au trône. La rencontre des deux nouveaux chefs d’Etats à la tête des deux pays, avaient suscité beaucoup d’espoir pour l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations entre les deux pays, si ce n’était l’estocade et la trahison du Makhzen, qui confirmait une autre estocade datant de 5 ans auparavant avec les accusations gratuites de ce régime féodal à l’égard de l’Algérie et ses institutions. Sans preuves, et sous les recommandations de l’ancien colonisateur, le Makhzen avait « accusé » les services de renseignements algériens d’être à l’origine de l’attentat terroriste de Marrakech d’août 1994. Un attentat terroriste qui révéla quelques années après ses vrais commanditaires et auteurs et qui n’étaient nullement des algériens.

Il convient de rappeler, également que l’attentat terroriste perpétré par les terroristes du GIA à Beni Ouanif, sous la couverture du régime du Makhzen, survenait quelques jours de la commémoration du double anniversaire de la journée du Moudjahed du 20 août. Un anniversaire fort symbolique aussi au Maroc, appelé « la révolution du roi et du peuple. L’attentat terroriste de Beni Ouanif, venait pour torpiller la tenue du référendum de la Concorde Civile prévu en septembre 1999.

Dans sa récente vidéo, Ali Lmrabet, évoquait les liens étroits entre Hassan II et les dirigeants du parti dissous, particulièrement Abdelhak Layayda, qui s’était réfugié au Maroc.