A la une, Contribution

Le souverainisme algérien face à la propagande des lobbys maroco-sionistes

L’algérophobie s’empare des cercles maroco-sionistes et leurs alliés néocoloniaux et qui ne ratent aucune occasion pour s’attaquer à l’Algérie , son Peuple et ses institutions. Sur ce registre, il est important de souligner que cette campagne haineuse et de propagande ne date pas d’aujourd’hui puisqu’elle s’inscrit dans le cadre du démantèlement des Etats-nations et des pays souverainistes qui ne tolèrent aucune ingérence intérieure, ou un diktat sur son devenir.

Après le « Qui tue Qui » et  » Madania Machi Askaria » slogans véhiculés par les larbins du néocolonialisme et sionisme, c’est autour du budget de l’Etat Algérien consacré à sa défense de faire l’objet d’une campagne visant à ternir l’image d’un Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme transnational, et d’un pays véhiculant les principes de la paix et l’hostilité aux desseins expansionnistes et aventuriers visant l’instabilité politique et sécuritaire, comme c’est le cas pour le régime sioniste qui vient s’installer militairement à la frontière ouest du pays et son allié du Makhzen qui devenait par la force de sa normalisation avec ce régime d’Apartheid, une succursale pour la mise en œuvre de ce mégaprojet d’instabilité de toute la région.

Ainsi, les 17 eurodéputés, connus pour leur connivence avec les cercles maroco-sionistes et qui avaient écrit le 16 novembre dernier à Ursula von der Leyen et à l’Union européenne de réviser l’Accord d’association avec l’Algérie, au motif qu’elle apporterait un « soutien politique, logistique et financier » à la Russie dans la guerre contre l’Ukraine, que les budgets militaires des pays européens comme la France,(passe de 32 milliards en 2022 à plus de 43 milliards d’euros) l’Allemagne( 27,1 milliards d’euros en 2023 contre 20,4 milliards en 2022 ) idem pour l’Espagne qui augmente son budget militaire, malgré la récession financière et la crise socioéconomique que traversent ces pays dans le sillage de la hausse des prix énergétiques et des prix des denrées alimentaires. Ce n’est pas un fait nouveau dans la mesure ou des spécimens identiques étaient à l’origine d’un embargo non déclaré et imposé à l’Algérie durant la décennie noire, ou le Peuple Algérie et ses institutions sécuritaires avaient combattu seuls la bête immonde du terrorisme et de l’obscurantisme, dont les commanditaires jouissaient de la liberté d’expression et du soutien financier, propagandistes et des ONG dites des droits de l’homme dans les capitales occidentales.

Ces eurodéputés auraient du écrit à la présidente de la Commission Européenne pour l’inciter à exercer des pressions sur le régime expansionniste du Makhzen, pour cesser l’occupation illégale des territoires du Sahara Occidental, et cesser les dépenses de l’effort de guerre qui perdure depuis 1975 , des dépenses qui seraient judicieux de les investir à sortir le peuple marocain de la pauvreté et de la précarité. Aujourd’hui, le Makhzen a également augmenté son budget militaire au moment ou son économie est au bord de la faillite avec une dette extérieure qui va bientôt dépassé le PIB et cela sans que personne ne crie sous tous les toits des institutions européennes, à l’instar de son parlement basé à Strasbourg.

L’accord d’association avec l’UE, lèse les intérêts de l’Algérie

Ces 17 eurodéputés donnent l’impression d’être déconnectés de la réalité économique, en menaçant l’Algérie de la révision de l’accord d’association entre l’UE et l’Algérie, entré en vigueur en 2005 et qui s’était expiré en décembre 2020. L’Algérie a perdu en 15 ans suite à cet accord près de 300 milliards d’euros d’où la nécessité de le revoir ou de ne plus reconduire un accord qui lèse les intérêts algériens. Bruxelles avait bénéficié de la gourmandise d’El Isaba qui bradait les revenus des hydrocarbures pour des opérations d’importation visant à pomper les réserves de change ni plus ni moins. Intégrer le BRICS, serait idéal pour l’Algérie en vue de concrétiser de nouveaux projets structurants permettant de devenir une puissance économique régionale sur le plan arabo-africain. Et cela ne sera atteint que si nos capacités sécuritaires et militaires seront renforcés pour faire face aux menaces de déstabilisation et des plans d’hégémonies concoctés par les anciennes puissances coloniales et leurs instruments comme le régime du Makhzen qui ne cesse de mobiliser ses appareils propagandistes pour ternir l’image de l’Algérie

L’Algérie, un pays souverain

Après avoir réussi le sommet arabe (couronné par la déclaration d’Alger) et à réunir les factions palestiniennes autour de la question centrale, celle d’édifier un Etat palestinien conformément au droit international, malgré la propagande sioniste véhiculée par les promoteurs des accords d’Abraham et de la normalisation, l’Algérie a annoncé son intention d’intégrer le groupe du BRICS, une demande saluée au passage  par les principaux acteurs de cet ensemble économique à savoir la Russie et la Chine. Une annonce qui n’a pas été du goût de ceux qui veulent maintenir l’Algérie dans le giron de pays condamnés à la fatalité néocoloniale dans un monde qui évolue, et dont le conflit ukrainien serait le tournant pour un nouvel ordre mondial multipolaire.

Pour ce qui est des relations avec la Russie, il faut préciser que Moscou est un allié historique au même titre que la Chine et le renforcement de la coopération militaire reflète bien l’excellence des relations entre les deux pays. Pour ce qui est des exercices militaires conjointes prévus dans le sud algérien, du 16 au 28 novembre étaient déjà programmés avant même le début des hostilités armées en Ukraine. Les deux pays ont déjà effectué des exercices conjoints dans le Caucase et en Russie ces cinq dernières années. Le MDN dans un communiqué rendu public lundi 28 novembre avait démenti la tenue d’exercices militaires algéro-russes, pour répondre à certains médias et cercles qui ne rataient aucune aubaine pour s’attaquer à l’Algérie et ses institutions.

L’exercice militaire « Bouclier du désert 2022 » est un exercice routinier destiné à promouvoir les capacités opérationnelles en matière de lutte contre le terrorisme transfrontalier et ne vise aucun pays tiers comme l’a bien confirmé la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères Maria Zakharova.

Aujourd’hui, il est clair, que le niveau de professionnalisme et de maîtrise technologique atteint par l’ANP digne héritière de l’ALN, garante de la souveraineté nationale et l’unité du Peuple, dérange les forces néocoloniales. Son implication au développement socioéconomique, est une parfaite illustration de cette Nouvelle Algérie qui revient forte sur la scène internationale après de longues années de disette.

Le message des 17 eurodéputés n’est une tempête dans un verre comme ça était le cas pour celui de la représentante du parti républicain américain Lisa McClain et son compatriote, le très controversé Marc Rubio, à la recherche d’une nouvelle virginité de notoriété politique pour service le lobby sioniste  de l’AIPAC, devenu la porte-voix du régime expansionniste du Makhzen.

 

 

 

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires