Contrairement à l’Angleterre ou à l’Allemagne, la France refuse donc toujours d’autoriser les pauses pour permettre aux joueurs musulmans de rompre le jeûne en pleine rencontre de football. Un nouvel acte d’islamophobie qui s’ajoute à la loi sur le séparatisme, ou l’interdiction du voile et de l’anaya dans les établissements éducatifs.

Comme l’année précédente, la FFF n’autorisera pas de pause pendant les matchs pour rompre le jeûne. Cette fois, la Fédération Française de Football n’a pas envoyé de courrier, contrairement à la saison passée, mais elle a fait passer le même mot d’ordre. L’an passé, la Commission Fédérale arbitres (CFA) de la FFF avait adressé un mail aux officiels pour leur indiquer, justement, qu’il était interdit d’interrompre les rencontres pour permettre aux joueurs musulmans de rompre le jeûne en s’hydratant ou en mangeant. Cela s’ajoutera à la politique xénophobe et discriminatoire des quotas prônée par la FFF, depuis 2010.

Aujourd’hui, c’est autour des instances de défense du culte musulman de s’impliquer pour rejeter cette interdiction islamophobe et xénophobe qui touche en premier lieu les arabes et africains, et qui s’inscrit dans un contexte opposé à la liberté religieuse prônée par les pseudo-principes de la république française. Dont acte.