De mal en pis pour le régime du Makhzen. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borell a annulé une rencontre prévue le mois prochain à Rabat avec le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita, rapportent les médias inféodés au Makhzen.

Pour rappel, Josep Borell avait souligné lors d’une interview accordée à la chaîne publique espagnole EFE, que la position du gouvernement espagnol sur la question du Sahara Occidental est celle était de l’Union européenne, c’est-à-dire défendre la tenue d’une consultation afin que ce soit le peuple sahraoui qui décide de ce qu’il veut faire de son avenir.
Cette annulation intervient au lendemain de la gifle germanique, l’œuvre de la ministre allemande des affaires étrangères Annalena Baerbock, qui à partir de Rabat réitéra le soutien de son pays au processus mené par les Nations unies pour une solution politique « réaliste » et « durable » au dossier du Sahara occidental.

Dans la déclaration commune, il est question du « Sahara occidental », appellation que Rabat a acceptée pour désigner les territoires occupés.

Pas encore remis de la gifle germanique, le Maroc se réveilla avec un autre échec, à savoir la réception à Tunis du président sahraoui, Brahim Ghali, par son homologue tunisien Kais Saed, à la veille de la tenue du 8ème Sommet Afrique-Japon TICAD, prévu les 26 et 27 août dans la capitale tunisienne.
Non content de la tournure des évènements, Rabat décide de rappeler son ambassadeur accrédité à Tunis et boycotter ce sommet.