Malgré les mauvaises nouvelles qui lui parviennent des monarchies du Golfe après l’annonce de la reprise des relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, et l’annulation du deuxième « Forum de Néguev »le commandeur des croyants s’accroche à défendre sa décision de normaliser avec l’entité sioniste, et qui ont consacré l’isolement du régime du Makhzen, sur les scènes arabe, africaine et internationale, notamment après le scandale de la corruption des eurodéputés du Parlement Européen.
Ce lundi 13 mars, le palais royal a recadré le parti islamiste le Parti de la justice et du développement PJD, en lui rappelant que la politique étrangère était une prérogative du commandeur des croyants sachant que le PJD qui dirigeait le gouvernement marocain dirigé par Saad El Othmani en décembre 2020, avait eu » l’honneur » de signer la normalisation avec l’entité sioniste.
Le palais royal du Maroc a demandé lundi au principal parti islamiste, le Parti de la justice et du développement (PJD), de cesser de critiquer les liens du royaume avec Israël. Cette déclaration intervient après que le parti islamiste a fustigé Nasser Bourita le ministre des Affaires étrangères qui avait condamné les palestiniens qui se sont sacrifiés pour défendre les villes palestiniennes de Jénine, Naplouse et Huwara, face à l’agression des colons et armée sioniste.
« Le secrétariat général condamne la récente prise de position du ministre des Affaires étrangères, qui semble défendre l’entité sioniste, alors que l’occupation israélienne poursuit son agression criminelle contre nos frères palestiniens », avait déclaré le PJD dans un communiqué publié la semaine dernière.
Hypocrisie de Benkirane et son PJD
Au mois d’août 2022, le PJD est son Benkirane tenait un discours qui illustre bien le mensonge et l’hypocrisie. Comment croire un parti qui signa l’accord de la normalisation en décembre 2020, et critiquer aujourd’hui le régime sioniste qui agresse les palestiniens, qui par conséquent à mis le régime du Makhzen sous un nouvea protectorat qui n’a rien à envier à celui du français Lyautey.
