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Maroc: le commandeur des croyants, et le génocide du peuple palestinien à Gaza

Chez Mohamed VI, le commandeur des croyants et président du Comité d'El Qods, dénoncer la normalisation avec l'entité sioniste est un délit. Abderrahmane Azenkad membre du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation l'a appris à ses dépens la semaine dernière, condamné par la justice de "sa majesté" à cinq années de réclusion criminelle.

Chez Mohamed VI, le commandeur des croyants et président du Comité d’El Qods, dénoncer la normalisation avec l’entité sioniste est un délit. Abderrahmane Azenkad membre du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation l’a appris à ses dépens la semaine dernière, condamné par la justice de « sa majesté » à cinq années de réclusion criminelle.

Dénoncer l’entité sioniste n’est plus toléré mais condamné, c’est ce que révèlent les échos en provenance de la royauté, où même les imams ont été instruits de ne pas prier pour les palestiniens de Gaza, victimes du génocide sioniste.

Les jeunes marocains fuient les mosquées

Dans un article intitulé « Au Maroc, les jeunes se détournent des mosquées en raison de leur silence sur la guerre à Gaza » le site Middleeasteye évoquent l’attitude de plusieurs jeunes marocains et fidèles qui désertent les mosquées au Maroc, en signe de colère au silence du commandeur des croyants.

« Nous assistons à une trahison choquante de la part de nos imams », affirme Abdul Ahad à Middle East Eye.Et d’ajouter « Ils sont censés s’opposer aux tyrans et à leur oppression, pas les soutenir. Surtout maintenant, surtout pendant ces dix derniers jours de Ramadhan. »

Depuis six mois, les sermons au profit des martyrs palestiniens de la bande de Gaza, dans les mosquées du Commandeur des croyants ne sont pas tolérés ,concentrés essentiellement sur l’unité de la royauté autour de la diversité religieuse et la place de la communauté religieuse juive.

Pour Abdul Ahad, le silence assourdissant  sur le génocide et les assauts des colons sionistes sur la mosquée al-Aqsa, lieu saint de l’Islam, dit-il, ont conduit de nombreuses personnes à se détourner des lieux de culte pendant le mois sacré de Ramadhan.

« C’est trop à supporter. Maintenant, je vais à la mosquée uniquement pour [la prière obligatoire] du vendredi. Toute autre prière, je la fais à la maison. Comment puis-je prier derrière quelqu’un qui n’a pas le courage de condamner un génocide ? Je ne peux pas. Je préfère prier chez moi. »

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