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Baptisation et débaptisation: Enjeux politiciens de mémoire

L’affaire de la débaptisation d’une école primaire à Ain El Turck à Oran, portant le nom de l’icône de la chanson oranaise et algérien, le moudjahed Ahmed Wahby, continue de susciter à la fois l’indignation et la polémique autour de cette question de la mémoire.

Cette affaire révélée à l’opinion publique par Algérie54.com(https://algerie54.dz/2020/11/14/memoire-4/), nous enseigne sur l’incompétence de certains responsables et la prise en charge de dossiers sensibles de mémoire par légèreté et humeurs.
Ainsi, nous avons appris que les normes de baptisation sont dictées par plusieurs points, à savoir, la ville natale du martyr, ou du moudjahed, sinon la ville avoisinante, et s’informer si le nom n’est pas baptisé ailleurs, sauf pour les personnalités nationales dont la réputation dépasse les frontières de sa ville natale .
Sans détours, à Oran, les arrêtés concernant la baptisation de l’école primaire d’Ain El Turck, portant le nom de l’icône et la personnalité nationale Ahmed Wahby, ainsi que le CEM ex ; Chatt, se trouvant dans la même commune côtière, baptisé au nom du Moudjahed Benaoum Benzerga, membre de l’attaque de la poste d’Oran, en 1949,en compagnie des héros de la révolution, à savoir,  Hocine Ait Ahmed, Ahmed  Benbella, Hamou Boutlélis, Souidani Boudjemaa, Ahmed Benalla, Belhadj  Bouchaib (Si Ahmed) et Djelloul Nemiche dit si Bakhti., n’ont pas encore délivrés après plus de deux décennies de leur baptisation.

Le CEM de Chatt, baptisé au  nom du moudjahed Benaoum Benzerga, emprisonné de 1949, jusqu’à l’indépendance suite à l’attaque de la poste d’Oran, change, sans explication

Ce qui laisse à penser, qu’il y a un plan de mise à mort de la mémoire dans cette wilaya révolutionnaire, et chef de file de la vaste et historique Wilaya VI, car il est inconcevable de voir les noms de certains martyrs et moudjahedine disparaite, sans les raisons et les exemples n’en manquent pas. Sur ce registre, la direction des moudjahidine au même titre que le ministère de tutelle sont interpellés, pour nous répondre sur les cas de Laribert et Wiliam Hassan,ami de la révolution algérienne, exécuté par l’OAS, devant ses élèves, rappelant le cas de la débaptisation de la rue Yveton

 

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