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M. Macron : assumez vos responsabilités et reconnaissez les crimes contre l’humanité de la France en Algérie

Lors d’une récente interview accordée au média français Le Point, le président français indiquait qu’il ne demanderait jamais pardon à l’Algérie, en réponse à la question posée par le néocolonisé chroniqueur Kamel Daoud.
Sur ce registre, il faut bien noter que les algériens n’ont à aucun moment  demandé au locataire du Palais de l’Elysée de prononcer le « pardon », mais exigeaient que la France assume son passé colonial et reconnaît ses crimes, que le candidat Macron avait en 2017 à l’occasion d’un séjour de campagne électoral pour la présidentielle de 2017, qualifié la colonisation française en Algérie de crimes contre l’humanité. Aujourd’hui, le président français de plus en plus affaibli sur la scène intérieure ou il est appelé à affronter les prochaines manifestations du 19 janvier prochain, dénonciatrices de sa réforme des retraites, et réduit au rôle de girouette des américains dans le dossier ukrainien, tente d’instrumentaliser la rente mémorielle pour courtiser la droite et l’extrême droite, dans la perspective d’alléger la pression du front intérieur très affecté par la baisse du pouvoir d’achat des français, la hausse des prix énergétiques, les coupures d’électricité et la désindustrialisation liée à la loi américaine IRA.
En déclarant qu’il n’a jamais été question de demander pardon au Peuple Algérien, Macron tombe dans ses travers après avoir demandé pardon aux harkis en 2021, dans le cadre de ce qu’il l’avait appelé  « réconciliation des mémoires » . Aujourd’hui, il avoue qu’il n’a « pas à demander pardon » au pays pour la colonisation. Sur ce plan, les algériens restent déterminés à ne rien lâché au sujet de la principale revendication, à savoir la reconnaissance des crimes de la colonisation durant les 132 ans d’atrocités coloniales, marqués par des crimes contre l’humanité et des essais nucléaires dont les séquelles sont toujours d’actualité. Les Algériens ont arraché leur indépendance, en payant chèrement cette liberté au prix d’un million et demi de glorieux martyrs. 60 après l’indépendance, les algériens ont réussi à annihiler toutes les tentatives visant le plan du démantèlement de l’Etat national, concocté par les adeptes du Paradis Perdu, et leurs alliés sionistes et du Makhzen.
Aujourd’hui, on assiste à une surenchère française et des manœuvres malsaines contre l’Algérie , son Peuple et son Président  imperturbable et intransigeant lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de l’Algérie, sa souveraineté , sa dignité et son histoire. Les dernières attaques menées par les médias de l’establishment français, l’ancien patron de la DGSE et ancien ambassadeur français à Alger Xavier Driencourt, relayées par les porte-voix des organisations terroristes du MAK et Rachad et des larbins supplétifs de la néocolonisation, sont vouées à l’échec face à la détermination de l’Algérie à aller de l’avant, en tant qu’Etat-pivot et souverain.
La fuite en avant de Macron avant son voyage au Maroc, illustre bien la mauvaise foi de Paris qui résiste à toute tentative de construire un partenariat mutuellement bénéfique pour les deux pays et les deux peuples. A Monsieur Macron d’assumer la responsabilité historique de son pays et de reconnaître les crimes contre l’humanité de la France en Algérie.

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