Dans un article publié par Algérie 54, en date du 30 juillet 2023, intitulé”La énième fausse main tendue de Mohamed VI à l’Algérie” nous avons mis l’accent sur les mensonges et la mauvaise foi du commandeur des croyants au sujet d’un réel apaisement des relations entre son pays et l’Algérie.
Ce mardi 29 juillet, et à l’occasion de son 26e anniversaire d’inronisation au pouvoir “fête du Trône”, Mohamed VI a de nouveau évoque sa fausse mauvaise main tendue, dans un discours réchauffé et consommé, illustrant un paradigme dépassé par la géopolitique actuelle et témoignant cette obstination à se soummettre au respect du droit international, sur la question du Sahara Occidental, susceptible de relancer la constriction d’un ensemble maghrébin homogène, et garantir aux générations futures maghrébines de vivre dans la paix et la solidarité.
Le Makhzen a lié l’existence de sa royauté sur la question du Sahara Occidental, avec un “plan d’autonomie” de trois pages, ce qui est une erreur historique et hautement straéhique, ou il a misé sur sa survie, en offrant à ses soutiens d’importantes concessions au Maroc ainsi qu’aux territoires sahraouis occupés. Le Makhzen englouti dans son paradigme idéologique de persister à jouer le vassal, et l’Etat fonctionnel, manque aujourd’hui de vision dans un monde tourné vers la géopolitique et les intérêts. Le Makhzen n’a plus à offrir à ses maîtres, et sa fausse main tendue à l’Algérie s’avère une chimère et un coup d’épée dans l’eau.
Cette énième fausse main tendue doit inciter les algériens à plus de vigilance, rappelant qu’à chaque appel à un dialogue avec Alger, le Maroc est habitué à la gabegie, comme l’illustent son implication dans les incendies criminels perpétrés par les terroristes du MAK( lire: Pseudo main tendue à Alger: Mohamed VI pleurniche la réouverture des frontières).
Une attitude similaire tenue au début du règne de Mohamed VI en 1999, ou un groupe terroriste avait commis un carnage, dans la région de Beni Ouanif, le jour de la commémoration du double anniversaire du 20 août, et quelques jours après la visite de l’ancien président de la république Abdelaziz Bouteflika au Maroc pour assister aux obsèques de Hassan II, père de Mohamed VI. Une visite, rappelons-le destinée à rouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays, mais en vain.
D’ailleurs, c’est le même Mohamed VI, qui observa, le silence, en novembre 2021, après que ses drones aient assassiné lâchement deux transporteurs algériens à quelques encablures de la frontière mauritanienne, le jour ou l’Algérie commémorait le 67ème anniversaire de sa glorieuse révolution du premier novembre.
Mohamed VI, qui avait permis à l’entité sioniste de s’installer sur son territoire quelques pas de la frontière avec l’Algérie, avait autorisé l’ancien premier ministre sioniste Yair Lapid de menacer l’Algérie.
Il continue de pleurnicher, au sujet de la réouverture des frontières, au moment ou son appareil propagandiste continue de diffuser des mensonges et des désinformations au sujet de l’Algérie.
Mohamed VI, qui reconnaît que sa royauté est à l’origine de cette rupture depuis qu’elle avait accusé arbitrairement et sans aucune preuve, les services algériens au sujet des attentats de Marrakech en août 1994, n’a jamais eu le courage de formuler des excuses, en vertu des valeurs humaines, et particulièrement du bon voisinage. Condamner, l’Algérie, pour avoir opté pour la réciprocité, s’avère une illusion pour un peuple connu pour sa fierté, et sa détermination à ne jamais admettre l’humiliation. En 1994, Hassan II qui soutenait les terroristes du FIS et du GIA, était un acteur-clé dans l’embargo non déclaré imposé sur l’Algérie par le régime français.
La sortie de Mohamed VI de ce mardi 29 juillet, n’est qu’un copier-coller de fausses mains tendues déjà consommées, n’ont aucun impact, dans un monde qui change avec la faiblesse de l’Europe devenue une girouette de Washington, confirmée par le dernier accord sur les tarifs douaniers, sachant que l’administration Trump ne voit plus les choses come en décembre 2020 avec son fameux tweet. Le Maroc en état d’effondrement économique et social est tenu en compte par les américains qui préparerait selon toute vraisemblance, un nouveau plan pour la région, comme l’indiquent les sorties de l’ancien conseiller de Trump, John Bolton qui avait annihilé toutes les tentatives makhzeniennes de salir l’image du Front Polisario, unique et légitime représentant du peuple sahraoui, ainsi que les déclarations du Haut conseiller de l’administration américaine Massad Boulos, qui met en exergue le rôle incontournable de l’Algérie, comme puissance et Etat-pivot dans la région.