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Ronen Bergman, l’auteur qui révèle les crimes du Mossad

Ronen Bergman

Une note de lecture sur l’ouvrage consacré par un journaliste d’investigation israélien (Ronen Bergman) aux assassinats ciblés commis par les services secrets (Israélien) Rise and kill first.

Un ouvrage, d’une rare exception, qui résume parfaitement l’âme du Juif, et qui décrit les formes de sa violence employées au sein même de ces services, une élite animée d’une rage indescriptible contre  tous ceux qui croient en Palestine, à la terre palestinienne et aux droits des palestiniens.

Ce livre de 780 pages est passionnant d’un bout à l’autre, parce qu’il raconte, dans le détail, l’ensemble des opérations qui ont conduit Israël, avant même sa création, à tuer, se venger, se protéger, se prémunir, frapper tous ses ennemis présumés, qu’ils soient arabes, palestiniens, égyptiens, jordaniens, irakiens, iraniens…

D’une certaine façon, à la lecture du livre très précis de Bergman, on se rend compte à quel point certains assassinats ont pu changer le cours de l’histoire, à quel point Israël a porté cette pratique à une échelle inédite, principalement après le début de la seconde Intifada (septembre 2000) en réponse à des attentats kamikazes, à quel point surtout cette pratique soulève des questions éthiques, légales, et d’efficacité, que l’auteur ne sous-estime pas, au contraire.

Dans son nouvel ouvrage intitulé Rise and Kill First : The Inside Story and Secret Operations of Israel’s Assassination Program, le journaliste et auteur israélien Ronen Bergman révèle que le service action du service de renseignement israélien a assassiné ces dernières années au moins 3 000 personnes. « Au total, on parle d’au moins 3 000 victimes parmi lesquelles des personnes ciblées, mais aussi les innocents qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment », écrit Ronen Bergman, dont le livre lève ainsi un peu plus le voile sur les pratiques du Mossad.

Le journaliste israélien dévoile, par ailleurs, dans son livre, qu’au cours de la deuxième intifada palestinienne, le Mossad a assassiné plusieurs personnes, dont des militants du mouvement Hamas.

Pour les besoins de son enquête, Ronen Bergman a interviewé un millier de personnes, dont six anciens chefs du Mossad et six dirigeants israéliens, dont Ehud Barak, Ehud Olmert et Benjamin Netanyahu.

L’ouvrage examine l’évolution du système d’espionnage israélien jusqu’en automne 2017, les missions du Mossad et les processus de prise de position de ce système.

Mêlant histoire et reportages d’enquête, Bergman ne perd jamais de vue les questions éthiques qui se posent lorsqu’un État spolié la (Palestine), fondé comme refuge pour des apatrides qui ont été la cible d’un soit disant génocide, décide qu’il doit tuer pour survivre. . . . Ce livre est plein de moments choquants, de perturbations surprenantes dans un récit plein de rebondissements fatidiques  de conséquences inattendues et de violences.

Ronen Bergman a exposé de façon incontestable l’histoire et l’ampleur de l’utilisation par Israël des exécutions extrajudiciaires comme instrument de défense et de politique étrangère israélienne.

Ce compte rendu des programmes de tueries ciblées d’Israël est le produit de près de huit ans de recherche sur ce qui est sans doute la communauté du renseignement la plus secrète et la plus impénétrable du monde. Bergman, journaliste d’investigation et analyste militaire, a interviewé des centaines d’initiés, y compris des assassins, et a obtenu des milliers de documents classifiés.

Un portrait effrayant de l’évolution du programme d’assassinat. . . Bergman a la réputation d’être un journaliste infatigable qui a développé des centaines de sources informées dans l’establishment de la défense au cours des deux dernières décennies. . . . Depuis la Seconde Guerre mondiale, selon Bergman, l’État juif et ses organisations paramilitaires pré-étatiques ont assassiné plus de personnes que tout autre pays du monde occidental ?!

Une histoire texturée des personnalités et des tactiques des différents services secrets. . . fait valoir qu’Israël a utilisé l’assassinat sur le lieu de la guerre, tuant une demi-douzaine de scientifiques nucléaires iraniens, par exemple, plutôt que de lancer une attaque militaire. . . [Bergman] dit que même si les [États-Unis] imposent des contraintes plus strictes à leurs agents qu’Israël, le président George W. Bush a adopté de nombreuses techniques israéliennes après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 et le président Barack Obama a lancé plusieurs centaines de meurtres ciblés.

Dans un tel contexte, rien ne pourrait alors freiner ses assassins d’agir en conséquence.

Ainsi, l’on comprend pourquoi « Les meurtres des enfants innocents dans la Bible », le livre de « Josué fils de Nun (1) »

Au nom duquel ces agents engagés et formés, tirent leur forces spirituelle en se battant si fort avec la terreur et l’endoctrinement contre leur cible,  une altitude qui leur fut révélée par ces textes biblique, qui n’exigent pas la sortie des ténèbres pour jouir de la lumière spirituelle D’Allah, mais plutôt d’y resté.

Nous prouverons avec des passages bibliques ci-dessous  à l’appui, que le texte de Josué fils de Nun, serait le premier manuscrit antisémite, raciste et suprématiste, et instigateur des faits atroces des  unités spéciales des renseignements Israéliens dans l’exécution de leurs cibles.

Ils n’en sont que l’expression plus développée, comme aussi plus actuelle dans les événements historiques décrits par l’auteur (Ronen Bergman)

Qui aurait pu imaginer que les formes des violences du Mossad, Shin Beth, l’unité Kidon et les forces spéciales de Tsahal se trouvent dans la bible ?

En effet, si l’on se base sur le livre biblique de Josué fils de Nun(1) On remarque des similitudes en parfaite concordance entre les opérations de renseignements israéliens et le texte biblique Ci-après:

Le « Deutéronome » toujours d’actualité, explique bien l’hyperactivité des agents israéliens et leurs terreurs qui règnent sur la scène internationale du point de vue biblique :

 » Ils s’emparèrent de la ville, et ils dévouèrent par interdit, au fil de l’épée, tout ce qui était dans la ville, hommes et femmes, enfants et vieillards, jusqu’aux bœufs, aux brebis et aux ânes“.

Osée 13:16 : “Samarie sera punie, parce qu’elle s’est révoltée contre son Dieu. Ils tomberont par l’épée; Leurs petits enfants seront écrasés, Et l’on fendra le ventre de leurs femmes enceintes“

Esaie 13:16 : “Leurs enfants seront écrasés sous leurs yeux, Leurs maisons seront pillées, et leurs femmes violées”.

Deutéronome 20:16-17 : “Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné“.

Samuel1 15:1-3 : “C’est moi que l’Éternel a envoyé pour t’oindre roi sur son peuple, sur Israël: écoute donc ce que dit l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées: Je me souviens de ce qu’Amalek fit à Israël, lorsqu’il lui ferma le chemin à sa sortie d’Égypte. Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes“.

Matthieu 10:34-35 : “Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère”.

On pourrait encore allonger cette liste déjà suffisamment accablante. Ce sont des faits historiques indiscutables qui sont le prolongement criminel de la Bible.

Dans de telles extrémités, il est de l’intérêt commun de peser la valeur de ces procès-verbaux et d’en extraire les instructions pratiques d’où découle impérieusement le devoir de l’heure présente, à moins de n’avoir plus les intérêts pour la paix internationale, qui contribue plus efficacement à clarifier les responsabilités des uns et des autres.

Pourquoi les Israéliens sont-ils plus à l’aise avec ces opérations surnommées « Homo »? Qui autorise l’Etat israélien à passer outre les règles de droit dans des circonstances exceptionnelles ?

? A notre avis pour redonner de la vigueur à un corps mourant qui est Israël ?!

Tout d’abord il nous faut rappeler une vérité ignorée par beaucoup dans le monde, c’est que la question de la fin d’Israël est enracinée dans la conscience sioniste. Bien avant la création de l’État, beaucoup de sionistes étaient conscients que le projet sioniste était une mission impossible et que le rêve sioniste se transformerait en cauchemar. Depuis la création de l’État et après que les sionistes eurent remporté « la victoire » sur les armées arabes, la hantise de la fin n’a cessé de se renforcer. Déjà en 1954, Moshé Dayan, [qui deviendra plus tard] ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, déclare lors des obsèques d’un ami à lui : « Nous devons être préparés et armés, être forts et durs, pour que l’épée ne tombe pas de notre poing, et que la vie n’arrive à son terme ».

C’est pour cela que le poète israélien Haïm Gouri considère que tout Israélien naît « avec, en son sein, le couteau qui va l’égorger », car cette terre (Israël) « ne peut assouvir sa soif », et elle demande toujours « plus de tombes et de cercueils ».

La fin, toujours présente dans les esprits, car les victimes qui ont été chassées de chez elles, les voilà devenues, elles et leurs enfants, des batailleurs qui frappent aux portes du spoliateur pour réclamer la terre qui leur a été usurpée.

Dans la naissance il y a la mort, et dans le commencement il y a la fin.

Référence

(1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yara signifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

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