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Nedjadi Mohamed, un parcours de combattant et homme d’Etat, à enseigner

En cette journée de dimanche 19 mars,l’Algérie commémore le 61 ème anniversaire de la fête de la Victoire, couronnant près de huit années de combat acharné pour l’indépendance du pays. 
En cette occasion, Algérie 54 revient sur l’un des dignes fils de l’Algérie, autour d’un parcours riche de combattant durant la guerre de libération nationale et d’un homme d’Etat durant l’indépendance.
Il s’agit de Nedjadi Mohamed Mokrane, qui vient de nous quitter il y a quelques jours, durant le mois des martyrs, rejoignant ses anciens compagnons d’armes, nos glorieux martyrs et valeureux moudjahidine.
Auteur du livre » Témoignage d’un officier des services secrets », le Feu Nedjadi réussira à décrocher son BAC en 1955, et décida de rejoindre le maquis , plus précisément la Zone 6 Wilaya 5 en 1957, en compagnie d’Ahmed Medeghri, Mohamed Mazouni et Mohand Ameur Kaci, pour retrouver le Colonel Lotfi, tombé en champ d’honneur, quelques années plus tard. Il passe du stade d’un brillant étudiant à un Haut cadre de l’Etat durant l’indépendance.
S’il est nécessaire de souligner que le Feu Nadjadi avait été lésé ces dernières années, privant les jeunes générations de bénéficier des connaissances, compétences et expériences d’un patriote et homme d’Etat, Algérie 54 a tenté modestement de revenir sur le riche parcours de ce Grand Moudjahed, en sollicitant les moudjahidine, Dahou Ould Kablia et Mohamed Freha, qui ne manquaient pas de lui rendre hommage, en encensant son parcours révolutionnaire et son passage comme wali de Chlef (ex: El Asnam).
Pour Dahou Ould Kablia, président du MALG, le Feu Nedjadi Mohamed disposait de grande intelligence qui lui permettait de devenir l’un des jeunes révolutionnaires les plus doués de sa génération et les plus sollicités dans la mise en oeuvre des plans opérationnels, durant la guerre de libération.
Pour Mohamed Freha, le Feu Nedjadi Mohamed était non seulement un authentique et convaincu combattant pour la libération de l’Algérie et son indépendance, mais un fidèle aux principes de la glorieuse révolution du premier novembre 1954, et le serment tenu avec ses compagnons martyrs.  » Il jouissait de qualités humaines exceptionnelles et comportements patriotiques  à enseigner à nos jeunes générations pour la pérennisation de l’Etat national tant rêvé par nos glorieux martyrs et valeureux moudjahidine » conclut Mohamed Freha.
Aujourd’hui, et en cette journée nationale fort symbolique , il est nécessaire de rendre hommage à Nedjadi Mohamed, pour le combat qu’il avait mené durant sa vie, espérant que nos jeunes générations retiennent  les enseignements nécessaires et indispensables pour éviter à l’Algérie de subir les conséquences néfastes du nouveau monde qui se dessine.
Repose en Paix Si Nedjadi Mohamed. A Allah, nous appartenons et à Allah nous retournerons

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