Les autorités françaises viennent d’autoriser la tenue d’une marche hostile à l’Algérie, à ses institutions et à son peuple. Cet événement prévu dimanche prochain est destiné à promouvoir le néocolonialisme, deux jours avant la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance, qui sera marquée cette année par une grande parade militaire reflétant la détermination des dignes filles et fils de l’Algérie à préserver la ligne tracée par nos glorieux martyrs et valeureux moudjahidine.
Cette nouvelle provocation du néocolonialisme de l’establishment français intervient quelques jours après les déclarations indignes d’un député de la nouvelle Assemblée française, José Gonzales un résidu des nostalgiques du « paradis perdu ». Une attitude devenue coutumière au sein du parlement français qui avait ouvert ses portes, il y a quelques mois, et avait autorisé la tenue d’une réunion appelant à l’intervention militaire en Algérie, menée par la « Tartarine du palais Bourbon » à savoir Marie-George Buffet, députée du PCF. Bien évidemment, Marie-George Buffet choisit la commémoration du 60e anniversaire du crime d’Etat français à l’encontre de nos civils émigrés (17 octobre 1961), pour réunir des larbins du néocolonialisme et s’attaquer à l’Algérie et Son Peuple.
Huit mois plus tard, on assiste à un remake destiné à occulter les crimes du colonialisme, bien illustré par l’attitude de la France officielle qui continue de glorifier l’occupation coloniale de l’Algérie, en refusant de restituer les crânes des résistants Algériens (considérés comme des trophées) par les héritiers de Massu, Bigeard, Aussaresses, et autres sanguinaires comme Bugeaud.
Jupiter et ses promesses non tenues
En quelques années, le locataire de l’Élysée a soufflé le chaud et le froid sur la question de la mémoire. Lors de sa campagne électorale pour son premier mandat, Emmanuel Macron avait qualifié le colonialisme français en Algérie de crime contre l’humanité; avant de faire un revirement total, il y a quelques mois, en qualifiant l’Algérie de nation sans histoire.
Le rapport Stora, n’est que poudre aux yeux pour pérenniser le fait accompli et la polémique stérile sur le contentieux mémoriel dont le dénouement est entre les mains de l’establishment français appelé à restituer les archives algériennes et la totalité des crânes des résistants algériens emprisonnés dans des cartons dans les musées d’un pays qui se réclame d’une démocratie respectant les droits de l’homme.
Les symboles de la colonisation érigés en héros
La néocolonisation est sur la bonne voie en Algérie, bien mise en œuvre par des larbins qui ont réussi durant plusieurs années à infiltrer tous les secteurs d’activités de notre pays (culture, enseignement supérieur, éducation, finance, sport, politique, médias, etc.). Les exemples sont nombreux, mais Algérie54 se contentera de n’évoquer que les récents évènements en lien avec le sujet, à commencer par un colloque dit scientifique qui s’est tenu à l’université parisienne de la Sorbonne les 23, 24 et 25 juin derniers, et qui s’est avéré une manifestation destinée à ternir l’image de l’Algérie. Notons que ce colloque s’est tenu dans le pays colonisateur de l’Algérie, quelques jours avant le 60e anniversaire de l’indépendance de notre pays.
Cela confirme cette détermination à blanchir le colonialisme, via des néocolonisés bénéficiaires de laxisme et de l’incompétence de certains responsables qui avaient permis, par exemple, à Feriel Furon de défiler sur les plateaux des médias algériens afin de plaider la cause de son arrière-grand-père, le Bachagha Bengana, notoire collaborateur et coupeur des oreilles des Algériens, et à d’autres de préparer une caravane de héros pour Albert Camus.
Aujourd’hui, on assiste à la réhabilitation d’Yves-saint Laurent, un symbole du colonialisme, devenu célèbre non seulement par la couture mais par les scandales sexuels dans sa terre sainte de la pédophile, à savoir le Maroc, abritant aujourd’hui sa tombe.
