Dans un article publié par le Financial Times, la ministre sud-africaine des affaires étrangères Naledi Pandor réagit à la récente introduction devant la Chambre des représentants américaine d’un projet de loi pour renégocier les relations avec l’Afrique du Sud. “Ce serait dévastateur pour nos intérêts économiques mutuels”, dira-t-elle.
Par ailleurs, il faut souligner que Pretoria est le plus grand importateur d’Afrique subsaharienne de produits américains, rappelle-t-elle ajoutant que son pays est un important fournisseur de minéraux essentiels aux États-Unis.
De plus, le pays africain a joué “un rôle clé” dans la formulation de l’Accord de libre-échange continental africain, ce qui a créé la plus grande zone de libre-échange au monde.
Naledi Pandor met en avant la menace de retirer l’Afrique du Sud de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), ce qui aura “un impact négatif” sur l’Afrique australe dans son ensemble.
“Nous ne pouvons pas nous permettre que le projet de loi proposé porte atteinte à nos relations mutuellement avantageuses”, résume la ministre. Elle fait état de “relation solide” entre Pretoria et Washington et de l’intention des autorités sud-africaines de la “renforcer”.