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Mohamed Abdelhafid Henni : La valeur de la production agricole a atteint 4 550 milliards DA en 2022

Augmenter le rendement agricole pour atteindre l’autosuffisance dans certaines filières, c’est instruction du Président de la république, Abdelmadjid Tebboune  et  toutes les facilitations ont été mises en place pour atteindre cet objectif, précise  le ministre de l’agriculture.

S’exprimant, lundi matin, lors de l’émission L’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mohamed Abdelhafid Henni, estime que l’Algérie est en mesure d’atteindre l’autosuffisance en production de céréales et de baisser ainsi la facture d’importation.  « On a déjà enregistré une baisse des quantités importées », indique-t-il.

En responsable convaincu de ses déclarations, le ministre cite  les prés-bilans de l’année en cours. « Nous sommes à  4 550 milliards de dinars de valeur de production, soit une augmentation de 38 % par rapport à 2021. Ceci n’est pas le fruit du hasard », dit-il. M. Henni évoque en outre la dernière décision qui a été prise, à savoir l’acquisition de matériel, rénové  de moins de cinq ans, pour les grandes cultures notamment au niveau du sud pour une plus grande performance pour notre système de production ».

En effet, pour le ministre, la solution réside dans l’agriculture saharienne.  « L’agriculture saharienne est une priorité absolue dont nous croyons beaucoup.  Nous avons des disponibilités foncières, la création de l’office de développement de l’agriculture saharienne en 2021, la mise à disposition d’un portefeuille qui avoisine les 250 mille hectares et qui sont exploité dans l’immense majorité des cas », explique t-il.

Pour lui ces régions disposent d’un potentiel de production considérable. En plus des céréales et du maiz, dit-il,  nous avons également tout ce qui est cultures fourragère et production de graines oléagineuses, notamment le tournesol. « Nous  nous orientons essentiellement vers le tournesol qui obéit à des règles connues, notamment tout ce qui est itinéraire technique. Il ne faut pas oublier que nous produisons du  tournesol dans les décennies précédentes. Donc, ce n’est pas une filière qui est inconnue pour nos agriculteurs », souligne-t-il.

Cependant, le ministre fait savoir que  la production du colza n’a pas été abandonné d’une manière définitive. «  Les gens qui veulent continuer  le programme de colza peuvent le faire sans aucun problème », conclut-il.

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