« Nous (les dirigeants des pays des BRICS) examinerons cette question. Et nous prenons souvent des décisions par consensus », a-t-il ajouté.
« La situation géopolitique actuelle » dans le monde, ainsi que « le besoin urgent » de développement du continent africain et son financement seront abordés, d’après le Président sud-africain.
Si on se réfère aux propos du président hôte du prochain sommet, à savoir que l’admission de nouveaux membres est tributaite d’un consensus au sein des cinq membres des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), on peut déjà avancer que ‘admission de l’Algérie à ce groupe sera sans aucun doute entérinée lors du Sommet de Johannesburg, car l’Algérie a déjà le soutien, de la Chine, puissance économique mondiale, un pays qui compte bien sur l’implication d’Alger pour la concrétisation du mégaprojet de la « Nouvelle Route de la Soie », la Russie, un allié historique et stratégique (soutien exprimé par le président russe Vladimir poutine, lors de son sommet avec le président Tebboune, le mois dernier à Moscou, par Serguei Lavrov, chef de la diplomatie russe à maintes reprises, et par les hauts dirigeants russes), le Brésil dont le parlement avait déjà exprimé son soutien à cette candidature. Le président brésilien Lula Da Silva, suivra cette tendance, tout vraisemblablement pour consolider les relations économiques entre les deux pays et compter aussi sur le soutien d’Alger pour la candidature de Brasilia comme membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, en cas de réforme de l’organisation onusienne dans la foulée des répercussions du conflit en Ukraine.
La position de l’Inde sur la candidature de l’Algérie aux BRICS, n’a pas été dévoilée, et son refus n’influera en aucun cas sur cette prochaine admission.
Le président Tebboune qui avait plaidé devant le président russe l’acceleration de l’admission de l’Algérie aux BRICS, avait souligné en décembre 2022, que l’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux BRICS, soulignant que ce processus exigeait une poursuite des efforts dans les domaines de l’investissement et du développement économique et humain d’une part, et de passer à des niveaux supérieurs d’exportation d’autre part.
Sur ce registre, il faut noter que l’économie algérienne présente un atout d’une grande importance à savoir que le pays n’a aucune dette, c’est à dire qu’il est dans une situation financière avantageuse, meilleure par rapport à certains pays membres des Brics comme e Brésil ou l’Afrique du Sud.
Par ailleurs, il faut noter que L’Algérie est un pays clé, non un pays uniquement du point de vue des ressources minières, du potentiel agricole et de l’équilibre pétrolier et gazier mondial, mais aussi eu égard à son influence régionale en tant que facteur de stabilité, notamment dans la région sahélo-saharienne, ce qui intéresse beaucoup la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’Algérie, membre actif de l’Union Africaine, de la ligue arabe, de la Conférence Islamique et de l’OPEP+ sera à partir du mois de janvier prochain, un membre non permanent du Conseil de Sécutrité de l’ONU, et pourra jouer un rôle important sur la scène internationale, pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial, multipolaire et plus juste.
Outre les ressources financières, l’Algérie dispose d’importantes ressources naturelles, indispensables à tout développement économique et qui s’ajoutent à sa position géographique et sa volonté politique exprimée par le nouveau code des investissements, et qui plaident fortement en sa faveur pour rejoindre les BRICS, au grands dam de ses ennemis qui se confinent dans l’hostilité et le mensonge au détriment de a région du Maghreb et de leur peuple.