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L’estocade de Lakhdar Ibrahimi dans le dos de la révolution algérienne

Comment peut-on qualifier les propos de l’ancien chef de la diplomatie algérienne et représentant spécial de l’ONU, Lakhdar Ibrahimi au journal français Le Monde du 31 août dernier, si ce n’est l’estocade et la trahison à l’égard des sacrifices du peuple algérien.
Lakhdar Ibrahimi est tombé aussi bas en comparant une colonisation barbare et atroce d’un peuple durant 132 ans à une colonisation aussi barbare et injuste de 20ans.

Interrogé sur le départ de l’armée américaine de l’Afghanistan, Lakhdar Ibrahimi, répondra sournoisement, en estimant que « ce n’est pas une défaite militaire. C’est comme pour les français et l’Algérie » dira-t-il. Pourquoi Lakhdar Ibrahimi n’a pas comparé le retrait militaire américain d’Afghanistan à celui du Vietnam, et qui serait approprié dans la mesure où le colonisateur est le même, au lieu d’aller vers une comparaison débile, allant dans le sens de la provocation sur les colonnes d’un média inféodé aux officines hostiles à l’Algérie et proche des adaptes du « paradis perdu »

A l’opposé l’ancien Premier Ministre français Dominique De Villepin, sans détours, estimera ce lundi sur France Inter que vingt ans après le début de la guerre contre le terrorisme, «les armées non seulement n’ont pas réglé la question terroriste, mais elles ont aggravé les choses». Dominique Villepin notera en outre que l’intervention militaire des puissances coloniales sont une erreur, citant les guerres en Irak, Syrie, Libye et Mali pour ce qui de l’intervention militaire de la France

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