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Propos de Sergueï Lavrov à l’égard des origines juives de Hitler: Moscou persiste et signe

Moscou n’est pas prête à reculer devant les exigences d’excuses exprimées par le gouvernement israélien, suite à la convocation de son ambassadeur par le ministère israélien des affaires étrangères, suite aux  propos de Sergueï Lavrov diffusés le 1er mai sur la chaîne italienne Mediaset.

«On a prêté attention aux déclarations antihistoriques du chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid qui expliquent en grande partie le cours du gouvernement israélien actuel de soutien au régime néonazi à Kiev», a annoncé la diplomatie russe dans un communiqué diffusé 3 mai.

Des cas historiques avancés «L’histoire connaît malheureusement des exemples tragiques de collaboration de juifs avec les nazis», développe la diplomatie russe. Sont cités ensuite plusieurs exemples historiques. «En Pologne et dans d’autres pays d’Europe de l’Est, les Allemands ont nommé des industriels juifs aux postes de chefs de ghettos et de conseils juifs [Judenrats], certains d’entre eux sont restés dans le mémoire à cause de leurs horribles actes», lit-on.

Longtemps horrifié par son existence, l’Occident fournit désormais des armes au bataillon Azov Est ensuite cité le nom de Jakub Lejkine, qui a «espionné les juifs à Varsovie pour faire ensuite ses rapports à l’administration de l’occupation en condamnant ses compatriotes à une mort inévitable, voire parfois accompagnée de tortures». Le nom de Chaim Rumkowski, qui a «proposé aux juifs de Lodz de donner leurs enfants aux fascistes pour sauver les habitants adultes du ghetto» est aussi mentionné.

«Ce qui existe vraiment en Ukraine, si on laisse de côté la russophobie effrénée et la lutte contre tout ce qui est russe, c’est l’antisémitisme accompli et la romophobie, ce qui était impensable il y a quelque temps», explique la diplomatie russe dans ce texte.

La Russie dénonce aussi le fait que le président Volodymyr Zelensky n’a pas fait respecter dans son pays sa loi de 2020 «sur la prévention et la lutte contre l’antisémitisme en Ukraine».

«Les autorités et les forces de l’ordre sont tolérantes face aux cris  judéophobes lors des marches des « banderistes » [partisans de Stepan Bandera, leader de l’Organisation des nationalistes ukrainiens, qui a étroitement collaboré avec l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale], parce que le régime actuel de Kiev est sûr de son infaillibilité», lit-on encore.

 

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