L’ancienne eurodéputée socialiste belge Maria Arena a été mise en examen et inculpée comme membre d’une organisation criminelle dans les scandales connus sous les appellations de “Qatargate” et “Marocgate”.
Dans une interview accordée ce samedi 18 janvier au média belge La Libre, Maria Arena annonce avoir été entendue ce jeudi 16 janvier par la juge d’instruction Aurélie Dejaiffe «J’ai enfin été entendue. Je suis uniquement inculpée parce que je serais membre d’une “organisation criminelle”», soulignant au passage que «La juge d’instruction a acté que je n’étais pas corrompue, que je ne blanchissais pas d’argent dans une affaire où tout tourne autour de cela. En fait, je suis inculpée parce que je connais d’autres personnes qui sont, elles, inculpées pour des faits de corruption».
Par ailleurs, il faut noter que l’une des six perquisitions menées à la mi-juillet 2023 chez elle et dans son entourage avait pourtant débouché sur la découverte de 280.000 euros en espèces, au domicile de son fils, voisin du sien, selon une source proche du dossier. «Pour être liée à une organisation criminelle, il faut avoir connaissance d’activités criminelles et je vous jure que c’était totalement impensable pour moi», a-t-elle dit.
L’enquête, menée en Belgique, est perturbée depuis plus d’un an par des contestations de différents avocats sur la régularité des poursuites. Une procédure parallèle, sorte de procès de l’instruction, a été ouverte devant la cour d’appel de Bruxelles, avec des audiences encore programmées jusqu’en avril. Aucune date n’a encore été évoquée pour une éventuelle comparution en procès des inculpés.
Pour rappel, l’ancienne présidente de la sous- commission européenne des droits de l’homme du parlement européen est connue pour sa proximité avec le régime du Makhzen impliqué dans ce vaste scandale de corruption touchant l’une des plus prestigieuses institutions de l’Union Européenne, a été l’instigatrice de résolutions ciblant l’Algérie sur le registre du fonds de commerce des droits de l’homme, ou elle s’est illustrée pour son soutien à l’organisation terroriste de Rachad, en accordant une tribune à Rachid Mesli, et elle n’a pas hésité à soutenir les larbins des officines étrangères, bien sucrés par Georges Soros et son ONG Open Society, dans le cadre de ce qui est appelé l’exportation de la démocratie ou du Regime Change.
Lire: L’Algérie face à l’Union Européenne et ses lobbys
Et: Quand les institutions européennes deviennent des associations de « malfaiteurs »