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 Le mort est mort

Par Djeha
Les Occidentaux ne comprennent rien à la défense de leurs intérêts dans la recherche d’hommes de paille pour trahir leur pays. Ils apportent un soutien contreproductif à ce que les peuples dédaignent. Naturellement, ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont sous la main. La violence compense souvent le peu d’intelligence politique. Quand au respect de la démocratie et de l’État de droit…

 

Les « bienfaits » occidentaux au reste des peuples de la planète se retrouvent à la rubrique tératologique et nécrologique. C’est sur chapitre que nos amis occidentaux sont les plus performants depuis la Renaissance.

Pire : plus ils les soutiennent plus ceux qu’ils défendent perdent le peu de crédit qu’ils ont.

Gorbatchev qui a contribué, nolens volens, à la ruine de son pays, a très vite été démonétisé dans son pays. Quelques dizaines de personnes sont venues lui rendre hommage. Les autorités locales lui ont accordé le tarif syndical qu’un pays doit à un ancien dirigeant.

Chadli et Bouteflika en ont bénéficié chez nous. Et pourtant…

Gorbatchev n’est regretté que dans les pays auxquels il a rendu service… Il aurait dû rester conducteur de moissonneuse batteuse comme son père.

Deux exemples récents montrent à quel point l’Occident tue ceux qu’il soutient :

Le pitoyable Navalny est au trou dans un silence populaire abyssal. Et plus il a été soutenu plus il a coulé auprès de ses concitoyens.

Il en est de même de l’opposante biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa, portée à bout de bras par le système politico-médiatique occidental et qui est aujourd’hui morte et enterrée quelque part dans un pays balte guettant la météo ukrainienne.

Le 21 avril 2022, lorsqu’elle reçoit le prix des quatre libertés de Roosevelt (Médaille de la Liberté), « pour avoir dirigé la résistance pacifique contre le régime oppressif en Biélorussie et être un éminent défenseur de la liberté politique et civile », elle déclare : « Les dictateurs ne peuvent pas être rééduqués. Les tyrans sont enhardis par l’apaisement, pas apaisés. L’Europe s’est libérée d’Hitler non pas par l’apaisement, mais par une action ferme et unie contre le Reich hitlérien. Ce n’est que si le monde s’unit dans la lutte contre le mal que nous pourrons gagner. N’oublions pas que la solidarité et l’humanité sont notre superpuissance. Et cela nous distingue du mal. »

Et blablabla et blablabla…

Un jour peut-être si les États-Unis parviennent à détruire la Russie et la Biélorussie, ils sortiront ce pantin de la naphtaline pour un destin de Quisling…

Si un jour, le front se stabilise, alors les harkis de l’est ou de l’ouest en seront pour leurs frais et seront abandonnés, comme leurs prédécesseurs à leur sort.

Il arrive toujours à un homme de se retrouver face à son miroir en devoir de répondre à cette question : « Qu’as-tu donc fait de ta vie ? »

Le pire pour un homme est de mourir deux fois.

La plus horrible mort est naturellement la deuxième.
Comme au bridge

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