A la une, Mondactu

Tentatives marocaines d’accuser le Polisario du terrorisme: les diatribes de Bourita

Tentant à tout prix de détourner l’opinion publique marocaine sur le terrorisme d’Etat exercé par son allié israélien sur le peuple Palestinien, le chef de la diplomatique du Commandeur des croyants et président du Comité d’Al Qods, Nasser Bourita, bottant en touche n’ a pas trouvé mieux que d’accuser le front Polisario du terrorisme  à l’occasion du 49 ème anniversaire de sa création.

Lors de son intervention ce mercredi à Marrakech à l’occasion de la tenue d’une réunion de la coalition mondiale contre le terrorisme de Daesch, en l’absence du chef de la diplomatie américaine Antony Bliken, Nasser Bourita s’est versée dans un discours mensonger et sans argument en qualifiant le front Polisario d’organisation « terroriste ». Comment arriver à ce stade de l’absurdité en qualifiant le Polisario et la RASD, reconnus par une centaines de pays membres de l’ONU et fondateur de l’Union Africaine, de terrorisme. Le Polisario est reconnu aussi par le Conseil de sécurité de l’ONU comme le représentant du Peuple Sahraoui, que Rabat reconnaît aussi comme tel pour avoir tenu avec plusieurs rounds des négociations à New York, sous la parapluie onusienne.

Le Makhzen emboîte le pas aux sionistes

Le régime du Makhzen procède de la même manière que l’entité sioniste qui qualifient les mouvements palestiniens de résistance d’organisations « terroristes ». Un qualificatif que tentait de coller l’entité sioniste au mouvement libanais de résistance le Hizboallah, en vue d’accuser l’Iran de pays soutenant le terrorisme, sachant que l’administration Biden est entrain de réfléchir d’ôter les gardiens de la révolution iranienne de la liste des organisation terroriste.

Le Makhzen tente à travers cette approche tente de coller à l’Algérie l’étiquette de pays soutenant le terrorisme, parce qu’elle continue de refuser de s’aligner sur la position néocoloniale marocaine, au profit du droit international et de la légitimité internationale, exprimés par les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Les chances d’accuser l’Algérie de terrorisme sont nulles, dans la mesure, où Alger est considérée par le monde entier comme Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme, dont l’expérience acquise par ses forces de sécurité, est une référence à enseigner.

Quand l’accusé devient accusateur

Nasser Bourita donne l’impression d’être amnésique, en oubliant que son pays à longtemps hébergé, nourri, financé et surmédiatisé les membres du FIS dissous et des groupes armés terroristes en vue de déstabiliser son voisin de l’Est.

Les attentats de Marrakech d’août 1994, révélaient les mauvaises intentions du régime du Makhzen, à travers cette accusation gratuite, à l’égard des services algériens dans le but est d’exercer un embargo non déclaré sur l’Algérie, sur ordre de l’ancien colonisateur la France.

Le commanditaire  de ces attentats terroristes , le marocain Abdelilah Ziyad, 63 ans, remis en octobre dernier par la France au Maroc, avait aussitôt été libéré, nié tout contact avec les Algériens. Abdelilah Ziyad était considéré comme «l’émir» du «réseau de Marrakech», constitué d’une trentaine de membres, un des premiers réseaux terroristes islamistes organisés en France, en région parisienne et autour d’Orléans (sud de Paris). Lors du procès du réseau à Paris en 1997,Abdelilah Ziyad condamné à 8 années de réclusion criminelle, avait reconnu être le recruteur, l’organisateur et le donneur d’ordre du groupe terroriste recruté dans le but de porter la «guerre sainte» au Maroc durant l’été 1994.

Les médias qataris n’épousent plus la vision marocaine

A l’opposé des médias des Etats du Golfe, les médias qataris semblent prendre des distances avec la position de Rabat sur la question du Sahara Occidental

Selon Rabat, un pays comme le Qatar navigue volontairement dans la zone grise, transmettant des  messages confus et des postures contradictoires.

Les  médias appartenant au Qatar exhibent des positions hostiles aux intérêts marocains, selon le Makhzen.

Ainsi sur les écrans de la télévision Al Jazeera à Doha ou Al Araby TV à Londres , deux instruments d’influence massive du Qatar, ces deux chaînes trouvent un plaisir sadique à afficher sur leurs écrans chaque fois qu’ils veulent illustrer un sujet sur le Maroc une carte géographique du Royaume obérée de son Sahara, accusent les médias inféodés au Makhzen.

Par ailleurs l’ensemble des sites d’information financés par le Qatar, qu’ils soient d’expression arabophone ou anglophone, sont presque les seuls à publier des tribunes et des articles dont la fonction est d’insuffler le doute sur les performances diplomatiques marocaines et jeter un voile interrogatif sur leurs finalités; ajoutent les mêmes sources.

 

 

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires