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Après l’échec des opérations de Barkhane et Takuba: Nécessité de redynamiser le CEMOC

Saluée pour sa maîtrise du dossier de la lutte contre le terrorisme transnational, l’Algérie , État-pivot dans le Maghreb, la Méditerranée du Sud, et dans la région sahélo-saharienne  serait, est bien positionnée pour contribuer au règlement du conflit au Mali, dont les accords de paix d’Alger, signés en 2015 demeure la plateforme pour le retour de la stabilité et la paix à ce pays limitrophe, grâce à son approche en matière de lutte contre le terrorisme.

Selon notre confrère « Algérie maintenant.dz » (https://algeriemaintenant.dz/2022/02) la France serait de plus en plus convaincue de l’approche algérienne consistant à redynamiser le Conseil des chefs d’état-major des pays membres du Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC),composé d’Algérie, du Niger,Mali et Mauritanie dont le QG est basé à Tamanrasset. Deux pays africains comme le Burkina Faso et le Tchad pourraient rejoindre de conseil opérationnel.

Aujourd’hui, il est clair que l’approche algérienne hostile à l’ingérence militaire étrangère, est de plus en plus une approche réaliste et sincère, et l’échec des opérations militaires françaises de Serval et Barkhane et même européenne de Takuba, sont là pour la conforter. Ces opérations ont montré leurs limites en matière de lutte contre le terrorisme, pire encore, elles ont permis aux groupes terroristes d’élargir leurs activités criminelles vers le Burkina Faso, le Tchad et atteindre des régions lointaines du Delta du Niger et du Golfe de Guinée.

Aujourd’hui, les peuples du Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad prennent de plus en plus conscience de leurs identités africaines et s’opposent à la présence des forces étrangères dont la mission est de maintenir un ordre néocolonial pré-établi.

 

 

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