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Djerad appelle au renforcement du front interne pour préserver la stabilité du pays

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé mardi depuis M’sila, à la nécessité de renforcer le front interne aux fins de préserver la stabilité et la cohésion sociale nationale.

Invité par la radio de M’sila au terme de sa visite dans cette wilaya, M. Djerad a souligné l’importance de renforcer le front interne, pour barrer la route à tous ceux qui complotent contre le pays.

M.Djerad a mis l’accent sur la nécessité de « tenir compte de la dimension géopolitique de notre pays », et ce, a-t-il ajouté, au regard de l’espace maghrébin qui « représente désormais, pour certaines puissances, un espace pour y fomenter des problèmes ».

« L’Afrique souffre de plusieurs problèmes, tels que la pauvreté, le trafic de stupéfiants et les crises économiques, d’où, a-t-il insisté,  » l’impératif pour nous, de renforcer notre front interne, en vue préserver la stabilité et la cohésion sociale, nonobstant nos différentes appartenances politiques ».

Rappelant les étapes difficiles que le pays a vécues durant les années 90, le Premier ministre a indiqué que l’Algérie « est protégée et à l’bri de tout danger, comme l’a souligné récemment le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Abordant la nouvelle rentrée universitaire, le Premier ministre a indiqué que « le Président de la République en a fixé le rendez-vous, à la faveur de l’amélioration de la situation sanitaire et de l’élaboration d’un protocole sanitaire strict face au COVID-19 ».

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Depuis le début de la pandémie, le Gouvernement « a adopté, sous la direction du Président Tebboune, une approche objective et mis tous les moyens à la disposition du Comité scientifique, chargé de l’évaluation de la situation pandémique, sur la base d’une démarche de lutte contre cette pandémie », a affirmé M. Djerad.

Après avoir indiqué que l’existence d’un vaccin « ne doit pas être synonyme de relâchement », le Premier ministre a réaffirmé que l’Algérie « a entamé, il y a quelques mois, à travers ses canaux diplomatiques et ses médecins, les contacts avec les laboratoires de production, et examine les moyens de choisir le vaccin qui sera utilisé dans notre pays ».

« Nous sommes en phase finale de ces contacts et ces négociations, et nous annoncerons en temps opportun le nom du vaccin que nous auront choisi pour protéger la santé des citoyens », a-t-il ajouté.

Evoquant le développement des zones d’ombre, M. Djerad a précisé que le Président de la République « accorde un intérêt particulier à ces zones et connaît très bien les problèmes et souffrances de la population qui y vit », saluant par la même la décision du Président Tebboune de prendre en charge les préoccupations des habitants de ces zones et d’améliorer leurs conditions de vie.

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Dans cette optique, il a mis en avant l’importance des médias et les réseaux sociaux qui font connaitre la souffrance de ces populations.

Enfin, M. Djerad a réaffirmé que le caractère social de l’Etat « sera maintenu, car puisé de la Déclaration du 1er novembre 1954. Toutefois, cela n’empêche pas de revoir cette politique pour qu’elle devienne plus rationnelle et plus objective ».

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