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Maroc: La fortune du commandeur et les laissés pour compte marocains

Le terrible tremblement de terre qui vient de frapper le Maroc, a ajouté des  souffrances supplémentaires  aux populations de ce pays,  qualifié aujourd’hui d’une nouvelle  colonie israélienne, a produit une effroyable image d’un peuple enterré vivant dans les décombres de ses maigres bâtisses.

On dirait que le sort s’acharne sur les populations marocaines, considérées comme des sujets livrés déjà aux prédateurs de l’enfance (pédophilie), au proxénétisme, au commerce de la drogue, au financement du terrorisme, toujours avec la bienveillance d’une Europe qui trouve son compte dans les trafics, la corruption et l’espionnage.

En effet, au-delà de l’élan de solidarité naturel exprimé de part le monde, et en particulier de la part de l’Algérie à qui le royaume a tournée le dos, on constatera encore une fois la généralisation du régime des deux poids, deux mesures, pratiqué par le système politico-médiatique en France à l’égard des populations sinistrées, victimes des risques majeurs. En cas d’hésitation, le cas récent des inondations meurtrières que vient de connaître la Libye, frappée par une tempête violente sur la côte orientale, avec un bilan provisoire de plus de 5000 morts et plus de 10000 disparus, et plus de 30 000 personnes déplacées, vient nous enseigner que même la solidarité, face aux drames, est sélective.

Les peuples syrien et turc, qui ont subi des dégâts beaucoup importants que ceux que la presse métropolitaine nous rapporte, suite au séisme de magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter de février 2023, où il y a eu plus de 56 000 morts recensés, n’ont pas polarisé autant les journalistes de la bourgeoisie française. Pourtant Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies avait déclaré, le 9 février 2023, que ce double séisme est l’une des plus grandes catastrophes naturelles de notre époque.

C’est aussi à cette occasion que l’on a observé quelques unes des manœuvres politiques, liées aux enjeux géostratégiques, comme l’expression de solidarité exprimées par les pions avancés du palais, habitués à lyncher l’Algérie, le peuple algérien et son ANP (Armée Nationale Populaire). Ce drame a donc au moins servi à mieux identifier les ennemis des peuples, et les porteurs de la haine universelle qui vivent sur le dos des « femmes-mulets » marocaines, à qui le régime monarchique inflige depuis des décennies un traitement inhumain.

A côté des réactions des politiques français, de leurs collectivités ONGistes, toutes tendances confondues, qui, comme d’habitude, ont manifesté hypocritement leur solidarité avec le peuple marocain, on constatera les sorties tonitruantes de sympathie débordante des groupes terroristes du MAK, de Rachad, de K. Tabbou, de Ali Ait Djoudi, de Djamel Benchenouf, de la chaîne subversive El Magharibia et même du RCD, le parti politique de l’employeur d’un sans papier marocain, décédé dans le chantier de Mohcine Belabbas.

Le monde du show-business parisien, avec à leur tête Patrick Simsit, Gad Elmaleh, et Jamel Debbouze, ne sont pas en reste, dans cet engouement de solidarité avec le régime de la monarchie féodale et tribale qui héberge et forme les sanguinaires terroristes des peuples en Afrique.

Il n y a pas beaucoup de questions à se poser, lorsque l’on voit les charognards de la politique d’ici et d’ailleurs, rejoindre la sphère des pleureuses de leurs ami le roi, finalement apparu après plusieurs jours de silence assourdissant ayant suivi un cataclysme dans son royaume.
Il s’est même trouvé des organisations politiques, sous couverture humanitaire, appelées à l’ouverture des frontières fermées entre l’Algérie et le Maroc. Certaines se sont adressées aux autorités algériennes, afin de leur demander d’ouvrir des couloirs humanitaires, mais ont évité soigneusement de s’adresser au régime français, pour exiger de réquisitionner les biens et la fortune du cinquième monarque le plus riche du monde, avec une fortune personnelle estimée à 8,8 milliards de dollars.

A la tête de la Siger Holding , fondée en 2002 et dirigée par Mounir Majidi, le secrétaire personnel de Mohamed VI , mais aussi de « Al Mada », un fond d’investissement royal de pillage de l’Afrique , le commandeur des croyants  semble épargné par la classe politico-médiatique française, dans le cadre de la solidarité avec son propre peuple.

C’est en pleine pandémie de Covid-19, que Mohammed VI s’est payé un somptueux hôtel particulier sur le Champ-de-Mars, l’un des quartiers les plus chics de Paris, pour 80 millions d’euros. On parle de 1 600 m2 habitables (sur un total de 3000 m2 – avec 1400 m² de parkings) sur le Champ-de-Mars acquis en 2020, via la société SCI Deschanel, dont Mohammed VI est actionnaire majoritaire.

Le propriétaire de 34 châteaux au Maroc, a aussi hérité du château de Betz dans l’Oise (domaine de 70 hectares), acheté en 1972 par Hassan II, et sert de lieu de villégiature prisé par Mohammed VI. Si le père a fait dresser un pavillon à côté du château, Mohammed VI, quant à lui, s’est fait aménager une pension pour y abriter ses chevaux de courses. Que dire de l’état de siège continu de ce village de l’Oise, puisque les gardes du corps de Mohammed VI sillonnent les ruelles en permanence. Sans compter tous les salariés du château signent une convention de confidentialité leur interdisant la divulgation du moindre détail de la vie privée, des biens et de la propriété du monarque. Un employé contractuel avait déclaré anonymement en 2017 : « Désolé, mais si je parle de la moindre chose concernant le château, je risque de me faire virer »

Le richissime vacancier de La Pointe-Denis au Gabon, ami d’enfance d’Ali Bongo, le serviteur de la France-Afrique, paraît effondré après la chute de son « frère » qui lui assurait de sucer le sang des gabonais, notamment avec Maroc « Telecom », qui détient 51 % de Gabon Telecom, ce qui est un peu l’arbre qui cache la forêt. En juin 2015, Jean Michel Sylvain, a publié  un article intitulé « le roi du Maroc Mohamed VI s’offre une vache à lait nommé Gabon » , avait dénoncé la main mise du Maroc sur Cim Gabon (par l’agent marocain Anas Sifrioui), Gabon Télécom et l’UGB.
Pour sauver le peuple marocain du chaos, suite au tremblement de terre  de septembre 2023, qui demande la réquisition de la richesse personnelle de ce riche monarque du monde ? Bien au contraire, les plus fortunés et les charognards de la politique qui ont pour seule ambition d’abattre le peuple algérien, accourent pour renflouer encore les poches de ce richissime roi du shit, pour lui épargner la solidarité avec son propre peuple.

Charlie Hebdo se paye la « fortune » du commandeur

Le média satirique français, à la solde de l’entité sioniste, protecteur de la royauté, n’a pas raté cette aubaine pour évoquer la fortune estimée à 6 milliards de dollars  du commandeur des croyants et qui prive son peuple de cette manne financière pour aider des dizaines de milliers de familles marocaines meurtries par le sinistre. Toute honte bue, et sans présenter ses condoléances à son peuple, il appela après plusieurs heures d’absence à l’aide via le fonds portant le nom de son pays, tout optant pour lac sélection des pays qui avaient manifesté pour envoyer des équipes de secours et de l’aide humanitaire à la population des zones sinistrées de la région de Marrakech.

La scène folklorique de la prise de sang

Quatre jours après le séisme qui a fait 3000 morts selon des chiffres officiels des autorités marocaines, qui ne reflètent nullement la réalité de l’ampleur du sinistre, et les témoignages recueillis sur place, qui évoquent les limites criardes et la lenteur de la prise en charge des sinistrés en matière des secours, les soins et aussi l’hébergement et la nourriture, le commandeur des croyants, malade s’est offert une scène ubuesque et folklorique de prise de sang, pour un malade atteint de la sarcoïdose qui touche principalement les poumons mais peut atteindre tous les organes du corps.

Mohamed VI ne s’est pas montré dans les lieux du drame. Seule une séquence le montrant entouré de hauts gradés et animant une réunion de crise a été diffusée sur la télévision marocaine ce samedi. Au moment où les secousses meurtrières ont frappé le Maroc, le roi Mohammed VI n’était pas au Royaume.

 

 

 

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