A la une, Édito

Le degré zéro de l’intelligence sioniste

Par Djeha

A force de jouir d’une impunité systématique, la soldatesque sioniste se croit totalement affranchie d’une élémentaire sagacité politique.

Ne vous ai-je pas dit amis et chers compatriotes combien la force et la puissance, pour ceux qui ne savent en user avec délicate parcimonie, sont des réductrices de perspicacité, des machines à rétrécir les néocortex.

Ces rigolos, l’ego surdimensionné, enflé d’un soi à l’épreuve des balles, s’imaginent qu’ils n’ont plus de comptes à rendre à personne.

Au-dessus du droit, au-dessus des lois.

Leurs pieds ne touchent plus terre. Alors qu’il y a moins d’un siècle…

C’est à ses mérites personnels et à l’université allemande que Einstein doit son génie. Pas à ses chromosomes ou à ses gènes.

Le soldat israélien qui a tiré sur la jeune palestinienne enterrée aujourd’hui, ne semble pas avoir pris garde à la tête qu’il a fait exploser.

Ils en tuent impunément tous les jours et personne dans le monde ne trouve à redire. Qui s’émeut de la mort par milliers des hommes qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie et de celle de leurs enfants. Qui fait attention aux milliers d’Africains qui crèvent de faim et de soif après que les saigneurs du monde aient détruit la planète et ses climats ?

Mais au lieu de tirer un « arabe » (« Palestinien », leur écorche la langue), un musulman qui pèse autant qu’un chien dans ce pays summum de la démocratie et de la liberté, le soldat tire imprudemment dans le tas… et tue Shireen Abu Akleh.

Il commet quatre erreurs :

1.- C’est une femme. Même s’il ne s’agit que d’une arabe, ce n’est pas très futé.

2.- C’est une journaliste. Et là il commet une bêtise car la profession est une véritable congrégation d’intouchables, un des vecteurs principaux, surtout quand ils sont « embarqués », de l’intox occidental.

Mais après tout, le troufion voulait-il donner des leçons à ces emmerdeurs de journaleux qui empêchent la soldatesque sioniste de liquider les gêneurs et de faire un carton sur les lanceurs de pierres.

Ainsi, le tir ne serait peut-être pas une erreur : c’était bien un reporter (femme ou homme peu importe) qu’il visait pour dissuader les observateurs de venir observer… au lieu d’aller pleurer avec Zelensky à Kiev…

3.- Mais ce que le cow-boy ignorait était que c‘était une chrétienne. Pas une musulmane.

Ce n’est pas décisif. Après tout chrétien, musulman, animiste ou bouddhiste… vu du Sanhédrin, ça compte peu.

De plus Glorieux prédécesseurs y ont laissé leur peau…

4.- Non, le plus grave n’est pas que la victime soit une femme, une journaliste ou une chrétienne.

Le plus grave est qu’elle a la nationalité de l’autre « peuple élu » qui martyrise la planète depuis la fin de la dernière guerre mondiale (et qui a commencé en réalité il y a très longtemps en exterminant « indiens » et bisons puis tous les sud américains).

He oui : Shireen Abu Akleh est aussi américaine.

J. Biden aura beau se contorsionner, elle reste américaine.

Des dizaines de milliers d’Américains, surtout des Noirs, crèvent tous les mois sur les trottoirs des grandes villes américaines sans émouvoir personne.

Mais la propagande yankee claironne sur tous les toits que la vie d’un seul de leur citoyen et précieuse et qu’ils n’abandonnent jamais les leurs.

Tu parles Charles !

Le problème est que la mort de cette Palestino-américaine ne peut pas passer inaperçu et que le sioniste du coin a fait une belle conn… que les tous les médias de la planète vont tout faire (car ils en ont les moyens) pour la reléguer le plus vite possible à la rubrique des chiens écrasés.

Demain, Shireen Abu Akleh sera morte pour la deuxième fois.

Mais pas dans la mémoire de ses compatriotes, de tous les épris de liberté et de justice dans le monde (la majorité de l’humanité), de Djeha et de ses correspondants.

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