La salle des conférences de la Mosquée Ibn Badis d’Oran a abrité ce samedi la naissance de la fédération de la société civile, annonçant une nouvelle ère en matière de l’épanouissement, de la société civile, indispensable à la promotion de la démocratie participative et dictée par l’impérative édification d’une nouvelle république algérienne.
La naissance de la première fédération de la société civile sur le plan national, a été marquée par la participation de près de 500 associations locales en activité dans les différents segments de la vie publique. Comme attendu, l’élection s’est déroulée en présence d’un huissier de justice, dans la limite du respect des normes démocratiques et de la mobilisation des associations compte tenu de l’importance de l’évènement inscrit dans le cadre du changement, et de la nécessaire instauration d’un contre-pouvoir susceptible d’insuffler un nouveau souffle destiné à rapprocher le gouverné du gouvernant.
125 candidats étaient inscrits dans la course aux 15 sièges du bureau exécutif de la fédération. A l’issue de l’opération, Zakaria Habibi remportera haut la main avec 178 voix.
L’élection dégagera enfin de compte 15 membres du bureau et 5 autres remplaçants à l’affut.
En conclusion les 15 heureux élus du bureau éliront notre confrère Zakaria Habibi, comme président de cette fédération, ou il sera appelé à donner une nouvelle image, loin des clichés stéréotypés de l’image de l’actuel mouvement associatif. Interrogé par nos soins, Zakaria Habibi, indiquera, qu’il ne ménagera aucun effort, pour relever le défi de placer le mouvement associatif, dans le contexte de l’implication dans l’édification des jalons de la nouvelle Algérie. Même ton exprimé par Imad Eddine Mered, vice-président de la fédération, qui demeure convaincu que le vent du changement passe inéluctablement par l’effacement de l’image collée au mouvement associatif, devenu un instrument partisan, peu soucieux des revendications citoyennes.
« Le temps est venu de rompre avec les anciennes pratiques, révolues et qui n’ont plus de place dans cette nouvelle Algérie » conclut-t-il.
