Par  Nora Abdelkrim

Le président sud-africain Cyril Rramaphosa assistera au sommet du Caire pour la Paix samedi 21 octobre, à l’invitation de son homologue Abdel Fattah El-Sisi.  Devraient participer, également, à ce sommet des dirigeants européens et des pays arabes et du Golfe. Alors que les combats entre Israël et les forces palestiniennes du Hamas entrent dans leur deuxième semaine,  le soutien humanitaire et les bases d’un processus de paix seront au coeur des discussions. 

Depuis le début du conflit, le président Ramaphosa n’a cessé de demander « un arrêt immédiat des hostilités , la libération des otages et l’ouverture de couloirs humanitaires », ainsi que des négociations dans le cadre des résolutions de l’ONU, pour la création de deux États garantissant la paix dans la région. 

Au cours d’un rassemblement en solidarité avec le peuple palestinien où il s’est présenté avec son staff portant un keffieh palestinien au tour du cou, entouré de drapeaux palestiniens, le président sud-africain  a clairement rappelé le soutien inconditionnel de l’Afrique du Sud aux Palestiniens depuis l’arrivée au pouvoir de l’ANC en1994. Il a dénoncé la violence permanente d’Israël , ainsi que le non respect systématique des résolution de l’ONU par Tel Aviv et a appelé à la solidarité avec le peuple palestinien « qui subit une occupation depuis plus de 25 ans ». Il a qualifié Israël d’ « oppressif »  qui a développé une politique d’« apartheid ». Il a, également,  accusé Israël d’être responsable de la situation actuelle dans la région et  a qualifié l’offensive israélienne sur Gaza de « génocide ». 

L’Afrique du Sud est l’un des pays au monde les plus critiques envers Israël. Le gouvernement vient de baisser le niveau de ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste en  rétrogradant son ambassade en bureau de liaison.