Hend Sadi « Samedi » au service des colons

Alors que l’on s’attendait à des révélations des secrets civils (et pas militaires) sur Mouloud Mammeri, l’aspirant de l’armée coloniale française, formé à l’Académie des officiers de Cherchell, de la part de Hend Sadi (celui qui vient de brosser un beau tableau de l’inventeur final des buchettes de Jacques Bénet, que personne ne lit, à l’occasion de la célébration de la 44ème année du complot « berbériste du 20 Avril 1980 »), on a eu droit à une salve d’injures et d’insultes de la part de celui que la France-coloniale a élevé au grade d’intellectuel-indigène, presqu’à l’image de son mentor militaire.

Dé-Makakiser l’Algérie

C’est par respect à notre berceau culturel, et à une jeunesse baignée dans la tolérance, la politesse et la considération de ces femmes et de ces hommes qui nous ont libérés du joug de l’injustice coloniale inhumaine, conduite par une armée sans aucune morale, qui a commis les pires crimes contre l’Humanité en Algérie, qu’on a évité d’intituler cette modeste contribution avec un titre : « dénazificateur de l’Algérie pour dénazifier l’Afrique » ! Pourtant il serait tellement concret, avec les tenants de la politique de leur « RACE », inscrite dans leurs gènes par Napoléon III au XIXème siècle, sous la direction de René Basset, directeur de l’école des Lettres d’Alger, créée en 1879, pour domestiquer les «Indigènes » récalcitrants au gazage des grottes du Dahra par l’armée de la société civile menée par les généraux Bugeaud, Pélissier et Cavignac, dans le but de sélectionner une élite de lombrics, ayant pour mission de catégoriser les peuples dans de jolies alvéoles spécifiques ethniques, afin de l’arrimer indéfiniment au système colonial de cette France de Michel « O’ »Frais du système », en déclin. 

La « Berbérologie » et le « Berbéristan »

Par Boualem Snaoui Ce qui est sensationnel avec le régime colonial, c’est que tu peux dormir sur tes deux oreilles : tu n’auras aucun effort à faire pour cheminer « En Marche » arrière de la « Renaissance », dans les galeries souterraines de l’Histoire, à l’abri de la lumière et du soleil (et surtout […]

Mohammed Dib et l’Algérie: Dérobades, abandons et désertion à l’aube

Par Abdellali Merdaci Du 6 au 11 septembre 2021, au Centre culturel de Cerisy-la-Salle (Normandie), un conclave d’universitaires a rendu hommage à l’écrivain Mohammed Dib (1920-2003), auteur polygraphe, interrogeant dans une œuvre multiple les fondements de la généricité littéraire, du roman à la poésie, de la nouvelle au conte, du théâtre à l’essai. Étonnamment, Dib […]