« Le FMI doit être au service des pays et non l’inverse » a indiqué ce mardi 26 septembre le chef de la diplomatie tunisienne Nabil Ammar au sujet des exigences du FMI pour accorder un prêt à la Tunisie.
Interviewé par le média russe Sputnik Afrique, Nabil Ammar a noté que la Tunisie a ses propres lignes rouges, pour souligner les exigences imposées par l’institution de Bretton Woods et qui mettent en péril la sécurité du pays.
La Tunisie n’a jamais cessé ses contacts avec le Fonds international monétaire et est prête à mener des pourparlers tout en prenant en compte ses « lignes rouges », a expliqué
le ministre tunisien des Affaires étrangères, en visite à Moscou.
« Nous avons des canaux ouverts de discussion, de partenariat et de coopération avec tous les partenaires. Nous n’avons jamais dit que nous avions coupé les ponts avec le FMI. Nous discutons avec le FMI mais en lui soumettant nos contraintes et nos conditions », a ajouté Nabil Ammar ,répondant à la question si Tunis se réoriente vers l’Est suite à son rejet des exigences du FMI.
Et de conclure « La stabilité du pays, la protection des couches sociales les plus défavorisées et la sécurité sont nos lignes rouges à l’intérieur desquelles nous sommes prêts à discuter ».
