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Effondrement imminent de l’économie turque : avenir sombre pour Erdogan

Eventuellement lâché par ses traditionnels alliés américains et israéliens, le président turc Recep Tayep Erdogan devra faire face à l’effondrement imminent de la livre turque, en chute libre depuis quelques semaines, en raison de la spéculation, œuvre des tenants de la finance internationale.
Selon Reuters, citant des banquiers et financiers turcs, des banques turques viennent d’entamer la mise en œuvre de taxes sur des opérations de retrait des devises étrangères au niveau de leurs établissements bancaires, en vue d’éviter l’effondrement total de la livre turque, dont la chute a atteint des records. Il convient de rappeler, que les turcs se sont empressés ces dernières semaines à acheter des devises, incitant les analystes financiers turcs à tirer la sonnette d’alarme, et à durcir les mesures concernant la politique monétaire du pays, pour éviter un crash, et préserver la stabilité du marché, confronté également à des facteurs exogènes comme la crise sanitaire et la récession qui frappe l’ensemble de l’économie mondiale. Il convient de rappeler, qu’à l’instar du scénario de 2018, la livre turque a chuté de 19% vendredi dernier par rapport au dollar.

La géopolitique et son impact sur l’économie mondiale

Connue pour être une économie fragile et vulnérable, dépendante de l’endettement extérieur et l’absence d’épargne interne, l’économie turque est appelée aussi à subir l’impact géopolitique, et les retombées de la politique de Recep Erdogan, impliqué par procuration dans des guerres régionales comme la Syrie, la Libye, l’Irak, le conflit avec les monarchies du Golfe comme l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis et enfin le conflit avec ses voisins chypriotes et grecs pour la conquête des réserves pétrolières à la Méditerranée Orientale.
Et là, il faut bien mentionner, l’alliance de la Grèce et Chypre, avec l’entité sioniste, l’Egypte et la France, ce qui n’arrange nullement les affaires pour le néo-ottoman, lâché par ses anciens traditionnels étasuniens et atlantistes, dans le sillage du récent accord entre les EAU et l’Entité sioniste, et qui ouvre la voie à la fin du président turc et de ses sbires de la Confrérie des Frères Musulmans.
L’instrumentalisation de la cause palestinienne ne lui apporterait rien au niveau de l’opinion publique arabe tant qu’il garde encore ses relations stratégiques avec l’Entité sioniste et continue de chapeauter la destruction des Etats-Nation arabes, comme il l’a bien fait pour ses employeurs atlantistes décidés plus que jamais à en finir avec un homme devenu encombrant dans plusieurs dossiers comme le terrorisme international et marchandage politique via les migrants, et menace à l’égard de ses voisins deuropéens membres de l’UE, à savoir Chypre et la Grèce

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