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Larmes papales de crocodiles

Par Djeha
Un pape qui pleure, c’est peu crédible. De surcroît en public. Ces gens-là ont le cuir tanné, dur et le coeur sec.
Mais pourquoi pas ? N’est-ce pas pour cela peut-être que le très jovial Jean-Paul 1er a été éliminé ? Qui sait ? Mais un jésuite qui pleure, là, ‘faut pas pousser mémé dans les orties.

Ce général en chef de la Compagnie de Jésus, descendant du basque premier inquisiteur Ignace de Loyola n’a rien d’une vierge émotive et sensible aux malheurs du monde. C’est aussi un chef d’Etat qui a de la bouteille.

Je vous joins plus bas sa première réaction de fin politicien au début de la crise. Quel rétablissement acrobatique!

Il n’est pas encore allé à Boutcha comme les trois pieds nickelés européens italo-germano-français le jeudi 16 juin, comme naguère Henry IV à Canossa, à genoux devant Grégoire VII (1077), mais qui sait il a déjà été invité pour une mise en scène digne d’un Chemin de Croix.

« Hélas… puisqu’il y a des cache-nez… des cache-tampons… des cache-cols… des cache- noisettes… des cache-pots pourquoi n’y a-t-il pas de cache-pape »…écrivait dans la « Crosse en l’air » Jacques Prévert (« Paroles », 1936) que S. Reggiani a merveilleusement interprété.

De l’époque où la France était vraiment laïque et républicaine.

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