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Une famine attendue d’ici mai à Ghaza

Un nouveau rapport soutenu par l'ONU a révélé lundi que la famine est attendue d'ici mai dans le nord de la bande de Ghaza, soumise à une guerre génocidaire sioniste depuis 164 jours, et qui a détruit le territoire palestinien, fait des milliers de martyrs et interrompu les approvisionnements.

Un nouveau rapport soutenu par l’ONU a révélé lundi que la famine est attendue d’ici mai dans le nord de la bande de Ghaza, soumise à une guerre génocidaire sioniste depuis 164 jours, et qui a détruit le territoire palestinien, fait des milliers de martyrs et interrompu les approvisionnements.

Dans l’ensemble de l’enclave assiégée, le nombre de personnes confrontées à une « faim catastrophique » s’est élevé à 1,1 million, soit environ la moitié de la population, selon le rapport de la Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC).

« La famine est désormais projetée et imminente dans le nord de Ghaza et dans les gouvernorats de l’enclave et devrait se manifester au cours de la période de projection allant de la mi-mars 2024 à mai 2024 », a-t-il indiqué.

L’évaluation réalisée par l’initiative soutenue par l’ONU – une échelle utilisée par les agences des Nations Unies, les organismes régionaux et les groupes humanitaires – intervient dans un contexte de pression mondiale sur l’entité sioniste pour qu’il autorise davantage d’aide humanitaire dans l’enclave de 2,3 millions de personnes. Le nombre de personnes considérées comme risquant une famine catastrophique à Ghaza est presque le double du chiffre rapporté en décembre, lorsque le dernier IPC sur Ghaza a été publié et que la faim était déjà record.

« De mi-mars à mi-juillet, dans le scénario le plus probable et dans l’hypothèse d’une escalade du conflit incluant une offensive terrestre à Rafah (ville), la moitié de la population de la bande de Ghaza (1,11 million de personnes) serait attendue pour faire face à des conditions catastrophiques », a déclaré l’IPC. L’analyse de l’IPC indique que « les actions nécessaires pour prévenir la famine nécessitent une décision politique immédiate en faveur d’un cessez-le-feu ainsi qu’une augmentation significative et immédiate de l’accès humanitaire et commercial à l’ensemble de la population de Ghaza ».

Dans le rapport, il est indiqué aussi que « tous les efforts doivent être déployés pour garantir l’approvisionnement en nourriture, en eau, en médicaments et la protection des civils, ainsi que pour restaurer et fournir des services de santé, d’eau, d’assainissement et d’énergie ».

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