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Ces autoproclamés de la politique à la recherche de portefeuilles ministériels

Chez certains autoproclamés de la politique, la course au pouvoir n’a pas de frontières, à la limite de la perversion.
Ce constat se confirme aujourd’hui à l’occasion des noms proposés par les partis politiques représentés au sein de la nouvelle chambre du parlement. Des noms qui suscitent la suspicion sur leurs capacités à accompagner l’action gouvernementale dans la concrétisation du programme du président Tebboune, une année et demi après son intronisation à la tête de l’État Algérien.

En sus des noms proposés, des hommes politiques » bannis » sortent à l’occasion de la célébration du double anniversaire de l’indépendance et la jeunesse, pour présenter leurs lettres de créances, pour postuler à un portefeuille ministériel.
Aujourd’hui, le successeur d’Amar Ghoul à la tête du parti TAJ, en l’occurrence Fatma Zohra Zerouati , l’ancienne ministre de l’Environnement du gouvernement Bedoui, qui n’a récolté aucun siège lors de la dernière joute législative, sort de sa « coquille » pour appeler les algériens à l’unité, à l’instar de Nazih Beramdane, conseiller à la présidence pour le mouvement associatif et la communauté algérienne à l’étranger, annoncé par certaines sources comme, éjecté de son poste, pour absence de résultats probants, qui saisit l’opportunité du déroulement d’un tournoi de football à Alger, à l’occasion de la célébration du double anniversaire de l’indépendance et la jeunesse, pour sortir sa rhétorique populiste, sans éclat, pour appeler les fils de l’Algérie à s’unir, alors qu’il avait au départ de sa mission tous les ingrédients pour réussir en boostant l’engouement suscité par la victoire du président Tebboune.  Beramdane a échoué dans sa mission, dès le lancement de ce qu’a été appelé « Nidaa El Djazair » une sorte de RND bis, sachant que le président Tebboune lui-même s’opposait à l’idée de créer un parti politique, préférant l’émergence d’une société civile, portant les préoccupations des citoyens, loin du diktat des partis politiques et de l’administration, qui basaient leur influence et préservaient leurs dividendes sur les associations satellites.

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