Pour éviter ce genre de manipulation, elle estime que nos citoyens doivent développer un sens critique et des stratégies pour évaluer la véracité des contenus médiatiques. « Il faut qu’on se sente responsable de nos actes, lorsqu’on partage on est vecteur de la propagation de l’émergence des fake news », explique-t-elle et d’ajouter « le citoyen doit se poser les bonnes questions telle : qu’aurai-je gagné si je partage cette information et qu’elles sont ses impacts ? ».

En outre, signale-t-elle, que parmi les raisons qui poussent les jeunes algériens à aller chercher les informations sur les réseaux sociaux, et être victime des fake news, c’est le manque de communication.  « Le No comment a ses limites », tranche-t-elle estimant que « le citoyen s’alimente du vide ».

« Lorsqu’il n’y a pas d’accès facile à l’information, les gens cherchent ailleurs », affirme-t-elle indiquant que « les réseaux sociaux numériques ont complètement reconfiguré le paysage médiatique ».

L’idée de contrôler l’information n’est plus adéquate aujourd’hui, dit-elle, suggérant de faire un bon usage de la communication pour consolider notre politique et nos projets. « Nous n’avons pas le choix », estime-t-elle.

Pour l’oratrice, si on n’ouvre pas le débat en créant un espace public où les Algériens pourront s’exprimer toutes leurs opinions librement, le citoyen va automatiquement chercher ailleurs. Et de conclure : « Il faut donc promouvoir le débat public pour contrecarrer la manipulation ».