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La diplomatie algérienne plus agissante que jamais

Des participants à une conférence sur la diplomatie algérienne ont affirmé, mercredi à Alger, que cette dernière était plus agissante que jamais ces cinq dernières années, étant devenue "la conscience même" du Conseil de sécurité onusien pour la défense des causes justes, la cause palestinienne en tête.

Des participants à une conférence sur la diplomatie algérienne ont affirmé, mercredi à Alger, que cette dernière était plus agissante que jamais ces cinq dernières années, étant devenue « la conscience même » du Conseil de sécurité onusien pour la défense des causes justes, la cause palestinienne en tête.

C’était lors d’une conférence organisée par la Fondation de l’élite algérienne pour la diplomatie (FEAD) en collaboration avec l’Association des diplomates algériens retraités (ADAR), intitulée « La diplomatie algérienne : bilan et parcours à l’ère de l’Algérie nouvelle 2019/2024 », à l’occasion du double anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse, coïncidant avec le 4e anniversaire de la restitution des restes mortuaires des chouhada de la résistance algérienne, ainsi que le 2e anniversaire de la création de la FEAD.

Intervenant à cette occasion, l’Amenokal des Touaregs du Tassili N’Ajjer, Ghouma El-Bakri a souligné que l’Algérie « tente, avec sa perspicacité diplomatique, de préserver la paix et la sécurité nationales à travers la résolution des conflits entre les pays via des négociations constructives et multilatérales, ce qui l’érige en médiateur et partenaire clé dans son environnement ».

« L’Algérie a toujours été connue pour son rejet du chantage et des complots pour régler les différends », a-t-il soutenu, rappelant « la clairvoyance du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans la conduite du pays ».

Pour sa part, la présidente de la FEAD, Randa Hamal, a souligné que la place de choix qu’occupe l’Algérie aujourd’hui sur la scène internationale « n’est pas seulement une reconnaissance mondiale de son rôle pionnier dans de nombreux dossiers, mais aussi une responsabilité historique que l’Algérie assume depuis son indépendance ».

Mme Hamal a également indiqué que le président de la République a permis à l’Algérie de jouer un rôle pionnier au niveau de ses espaces arabe, africain et méditerranéen, notamment en œuvrant à l’unification des rangs arabes et des factions palestiniennes, outre son soutien aux frères en Libye, au Mali et au Niger et son appel constant au dialogue loin de toute ingérence étrangère ».

La présidente de la FEAD a également souligné que l’Algérie « lutte au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies contre la barbarie coloniale exercée contre les peuples opprimés, en tête desquels les peuples palestinien et sahraoui ».

Le président de l’ADAR, Amer Bathna a, quant à lui, énuméré les qualités dont doit jouir un diplomate, y compris l’amour de la patrie, le sacrifice, la patience, le courage, en plus de la subtilité, la créativité et du respect des institutions du droit international.

De son côté, le doyen des diplomates algériens, le moudjahid Noureddine Djoudi, a mis l’accent sur le rôle de la diplomatie pendant la guerre de libération nationale et la période postindépendance, affirmant que « la révolution algérienne avait un caractère particulier, qu’aucune autre révolution dans le monde ne peut égaler ».

« Ce n’était pas seulement une révolution armée, mais elle avait d’autres dimensions basées sur les principes de l’humanité et l’engagement envers le droit des peuples à une vie décente et à l’indépendance ».

La Révolution algérienne ne s’est pas appuyée uniquement sur la force des armes et la mobilisation du peuple dans les différentes régions du pays, mais aussi sur la diplomatie, émanant de la grande conviction en son rôle majeur pour promouvoir la cause nationale juste auprès de l’opinion publique internationale et rompre l’isolement de l’Algérie, a précisé M. Djoudi, citant la Conférence de Bandung en Indonésie, qui a contribué à l’internationalisation de la cause algérienne grâce à l’habileté des jeunes diplomates algériens qui y ont participé en tant qu’observateurs.

Pour sa part, l’ancien ministre Mahieddine Amimour a mis l’accent sur l’importance de la « diplomatie populaire », qui renferme plusieurs domaines artistiques et sportifs, adoptée par l’Algérie durant la guerre de libération, qu’il considère comme l’un des « nouveaux mécanismes auxquels a recouru la Révolution pour atteindre des objectifs à long terme », soulignant la nécessité pour le diplomate, dans l’exercice de ses fonctions, de comprendre que « les frontières de la sécurité nationale de son pays transcendent les frontières géographiques ».

Abordant le rôle de la diplomatie parlementaire, Mohamed Amroun, président de la commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté algérienne à l’étranger au Conseil de la nation, a souligné qu’elle était « l’un des piliers de la diplomatie officielle », ajoutant que « les développements que connaît le nouvel ordre mondial nous interpellent tous d’être des diplomates et des ambassadeurs de nos pays à l’étranger ».

Le représentant du Conseil de la nation a indiqué que la diplomatie algérienne était plus agissante que jamais en accumulant plusieurs acquis diplomatiques aux différents niveaux régionaux et internationaux, caractérisés par l’intérêt porté par l’Algérie au renforcement de ses relations avec la communauté internationale, à la création de nouveaux partenariats et à l’activation de ses rôles dans la promotion des efforts de paix et de sécurité internationales.

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