La royauté du Makhzen renoue avec la contestation sociale à l’occasion de la grève nationale des enseignants prévue les 16 et 17 novembre en cours, suite à l’appel des syndicats de l’enseignement.

Selon l’appel des organisateurs de ce nouveau débrayage, cette action d’escalade avec le gouvernement d’Aziz Akhannouch, sera accompagnée de sit-in de contestation devant les directions locales et régionales de l’éducation ainsi qu’un grand Sit-in devant le parlement marocain à Rabat le 17 novembre prochain.

Sur registre, il convient de souligner que de nombreux syndicats de l’enseignement et des coordinations ont confirmé leur participation à cette action de contestation nationale, visant à mettre fin à l’arbitraire au sein du secteur et à dénoncer les conditions sociales précaires en perpétuelle détérioration du pouvoir d’achat des enseignants.

Dans le même contexte, il faut noter, que la hausse des prix de consommation, et la non satisfaction des revendications sociales exprimées par cette catégorie socio-professionnelle, n’a fait que perdurer la précarité quotidienne, face à l’opacité du gouvernement du libéral Aziz Akhannouch.

Par ailleurs, il faut rappeler, que les enseignants contractuels poursuivent leur grève cyclique entamée depuis février 2021, en réaction aux condamnations à l’emprisonnement prononcées par la première instance judiciaire à l’encontre de 45 enseignants contractuels, accusés d’attroupement non autorisé et de violation des restrictions sanitaires.

Les enseignants contractuels sont revenus à la charge en observant un nouveau débrayage à partir du 3 novembre dernier, en signe de protestation contre les défalcations touchant leurs salaires, sachant que les enseignants revendiquent depuis le début de l’année en cours une hausse des salaires, et la satisfaction de la revendication des promotions pour les enseignants hors échelle, le dossier de la cellule 10 et l’application de l’accord du 19 avril 2011.