Avec l’Egypte, le président français Emmanuel Macron, joue profil bas, à propos du respect des droits de l’homme.
Sur ce sujet, le locataire du Palais de l’Elysée privilégie la Realpolitik. « La France ne conditionnera pas aux droits de l’homme sa coopération en matière de défense avec l’Égypte, estimant qu’une telle politique affaiblirait Le Caire dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré, lundi 7 décembre 2020, le président français.
Pour ce qui est de l’Algérie, l’approche est différente, l’Establishement français exerce des pressions sur notre pays, en utilisant le dossier du respect des droits de l’homme pour exercer du chantage en vue d’acquérir des dividendes politico-économiques.
Sur ce plan, l’Establishement français ne lésinera pas sur les moyens de propagande de bas étage, via des médias et des institutions français et européens.
Le meilleur exemple, est cette résolution du 26 novembre dernier, adoptée par le parlement européen, destinée à exercer des pressions sur Alger, pour la reconduction de l’accord d’association Algérie-Union Européenne, en vigueur depuis 2015 et qui s’expire le 31 décembre en cours, sachant que cet accord s’est avéré une capitulation et une nouvelle colonisation déguisée au service des intérêts économiques français.
La sortie du président Tebboune au mois de septembre dernier et son intention de réviser cet accord, et la volonté de l’Algérie de consolider des partenariats stratégiques avec des alliés historiques comme la Chine et la Russie, ont été mal digérés chez l’ancien colon, qui continue de considérer l’Algérie comme son protectorat, soutenu par des néocolonisés et d’associations qui n’ont rien à envier aux harkis et aux collaborateurs de l’armée française coloniale durant la guerre de libération.
Sur ce registre, les pouvoirs publics sont interpellés au sujet des associations, organisations et personnes signataires de l’appel à l’origine de la résolution du Parlement Européen du 26 novembre dernier.
Le parlement européen et ses résolutions illégales
Pour beaucoup d’observateurs, le parlement européen doit épingler avant tout la France sur le dossier du respect des droits de l’homme, de la violence policière et la loi sur la sécurité globale.
Ces mêmes observateurs estiment que le parlement européen ne doit en aucun cas se substituer au Haut -Commissariat des droits de l’homme de l’ONU, pour parler du dossier des droits de l’homme en dehors de l’Europe.
Le parlement Européen doit avant tout défendre les droits des Européens, tabassés en France par les policiers pour avoir refusé l’article 24 de la loi sur la sécurité globale, où défendre le droit des européens à avoir une information objective sur ce qui se passe en dehors des frontières de l’Europe
A la France l’Islamophobie et à l’Algérie, la tolérance
Le Président français s’est donné le droit « d’insulter » le prophète Mohamed QSSL, au nom de la liberté d’expression, en accordant au sulfureux média français Charlie Hebdo, de republier les caricatures offensantes, et en même temps, il annonce une campagne islamophobe, contre les institutions et personnes qui n’obéissent pas au diktat du Crif, au même moment, où il continue de payer les rançons aux terroristes qu’il prétend les combattre.
A l’opposé, l’Algérie demeure intransigeante, pour ce qui est du financement du terrorisme et donne une leçon au monde entier en matière du respect des cultes et de l’exercice de la religion.
Décédé mardi dernier à Lyon en France, l’ancien archevêque d’Alger, Monseigneur Henri Teissier, sera inhumé mercredi dans l’intimité dans la Chapelle Sainte Monique de la Basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger, à côté du Cardinal Duval. Il s’agit de la reconnaissance de l’Algérie à un patriote qui portait l’Algérie dans son cœur.
L’inhumation qui coïnciderait avec la journée de deuil en France, décrétée par Emmanuel Macron, suite au décès de l’ancien président Français Valéry Giscard-D’Estaing, sachant que l’Algérie n’a pas adressé ses condoléances à la France, et cette dernière s’est tue au sujet de la mort Monseigneur Henri Teissier,