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December 10, 2025

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Président de la République: le lancement du dialogue national est tributaire de la définition de ses modalités d’organisation

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le lancement du dialogue national est tributaire de la définition de ses modalités et formes d'organisation, afin de permettre à tous les acteurs de s'exprimer en vue de bâtir une République forte et démocratique.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le lancement du dialogue national est tributaire de la définition de ses modalités et formes d’organisation, afin de permettre à tous les acteurs de s’exprimer en vue de bâtir une République forte et démocratique.

Lors de son entrevue périodique, diffusée vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a précisé, en réponse à une question sur sa précédente annonce concernant le lancement d’un dialogue national inclusif à la fin de l’année en cours et au début de l’année 2026, que “le lancement du dialogue national est tributaire de la manière dont il sera organisé pour permettre à tout un chacun de s’exprimer, en vue de bâtir une République forte et démocratique sans désordre”.

“La consolidation de l’Algérie sur les plans sécuritaire et économique constitue le cœur même de l’action de l’Etat, tandis que la gestion des affaires politiques internes repose sur le débat des idées proposées”, a-t-il souligné, ajoutant que cette gestion, à travers le dialogue escompté, pourrait “aboutir à d’autres projets politiques et c’est autour de cela que s’articulent les discussions”.

Le président de la République a relevé, dans ce sens, que cette approche “existe dans l’ensemble des pays et pas seulement en Algérie”, soulignant que “certains privilégient une gestion directe, d’autres souhaitent évoluer vers un système parlementaire ou renforcer le système présidentiel, tandis que d’autres encore appellent à la création d’une instance consultative en dehors de la volonté populaire du Parlement”.

Et de préciser dans ce contexte : “Ce sont là des opinions auxquelles je ne suis pas opposé, à condition qu’elles soient discutées dans le cadre d’un dialogue institutionnel ou populaire”, évoquant, à cet égard, les expériences antérieures menées par l’Algérie en la matière.

Concernant la participation des partis politiques au dialogue national attendu, le président de la République a déclaré : “il faut d’abord évoquer la loi sur les partis, qui permettra de définir leurs obligations”, ajoutant que le dialogue sera plus aisé si un grand nombre de partis y prenaient part, dans l’objectif de “connaître l’avis de la majorité”.

Il a exprimé, à ce propos, son regret quant au retard enregistré dans l’examen de la loi sur les partis au niveau du Parlement, relevant que ce texte “n’a été discuté que par deux ou trois partis seulement”.

Le président de la République a également évoqué les audiences qu’il a réservées aux responsables de plusieurs formations politiques, soulignant que “les partis sont une composante essentielle de tout Etat démocratique et que le dialogue entre l’Etat et ces formations politiques est primordial”, mettant en exergue que le dialogue entre les deux parties doit être “plus constructif”.

Quant à la liberté d’expression des partis politiques dans l’espace médiatique, le président de la République a affirmé que “les portes leur sont ouvertes, sans qu’aucune partie ne s’impose sur l’autre, à condition de s’en tenir au respect mutuel, loin de toute forme d’insulte ou de diffamation”.

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