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La contestation gagne l’émirat après l’annonce des élections législatives: Le Qatar sera-t-il rattrapé par le printemps arabe?

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani a annoncé le 29 juillet dernier la tenue d’élections législatives en octobre prochain, dans son pays, une année avant l’organisation de la coupe du monde 2022, qu’abritera le petit émirat.

La future chambre consultative (Echoura) sera composée de 45 membres, dont trente seront élus et les quinze restants désignés par l’émir. Cette annonce a suscité la colère de plusieurs tribus interdits de présenter des candidats dont la tribu (Al Mora) considéré comme la tribu la plus populaire de l’émirat, que la famille régnante accuse d’être proche de l’Arabie Saoudite.
Devant le black-out médiatique, des informations en provenance de Doha font état d’une large contestation au sein des tribus privées de candidats, dont des éléments ont été interpellés par les autorités qataries pour s’être exprimés sur les réseaux sociaux ; Ces militants sont accusés de diffuser des Fakenews et risquent de sévères sanctions, à l’instar de celle du poète Mohammed Al-Ajami, alias Ibn Al-Dhib, condamné à la prison à perpétuité pour avoir critiqué l’ancien prince héritier, actuellement émir du Qatar.
La contestation remet en surface de nouveau l’hostilité du Qatar avec ses frères ennemis des EAU et  l’Arabie Saoudite . Cette dernière serait très proche de la tribu Al Mora qui mène la contestation conte le palais de l’émir. Le Qatar est-t-il rattrapé par le Printemps arabe ?

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