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Algérie- France: La faillite du régime néocolonial

L'Algérie sereine, disposant de toutes les cartes pour faire plier cette caste néocoloniale française, qui fait de sa haine viscérale à l'égard de notre pays, un fonds de commerce politicien pour se redéploiement électoral en prévision des prochaines joutes électorales françaises, en particulier la présidentielle de 2027, vient de répondre aux diatribes, et mensonges, au ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau, par la voix de l'APS, en procédant aux premiers éléments de démantèlement du logiciel néocolonial, utilisé par les nostalgiques de l'Algérie française, pour maintenir cette "idéologie suprémaciste".

L’Algérie sereine, disposant de toutes les cartes pour faire plier cette caste néocoloniale française, qui fait de sa haine viscérale à l’égard de notre pays, un fonds de commerce politicien pour se redéploiement électoral en prévision des prochaines joutes électorales françaises, en particulier la présidentielle de 2027, vient de répondre aux diatribes, et mensonges, au ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, par la voix de l’APS, en procédant aux premiers éléments de démantèlement du logiciel néocolonial, utilisé par les nostalgiques de l’Algérie française, pour maintenir cette « idéologie suprémaciste ».

Tout en gardant les cartes maîtresses en main, dans ses rapports avec Paris, en sa qualité de puissance régionale , Alger répond à cette extrême droite française représentée par Bruno Retailleau, qui fait de son point de fixation l’Algérie, et sa culture algérophobe, un programme électoral pour séduire la droite française et rafler la mise à son adversaire et concurrent à un autre « algérophobe » Laurent Wauquiez, président des Républicains à l’Assemblée nationale française et ui vient de confier à La Dépêche du Midi son ambition pour 2027 : viser la présidence pour «reconstruire» la France.

Le point commun qui lie cette « secte » composée de l’extrême droite , de la droite, quelques figures de la gauche, comme Edouard Phillipe , des diplomates agents de la DGSE, comme le Driencourt qui court toujours derrière l’Algérie (éclaboussé par des affaires de corruption en Algérie) Lire: Les énigmes de Xavier « Le Drian court toujours derrière l’Algérie » (1ère Partie ), est leur haine viscérale à l’égard de l’Algérie.

D’ailleurs, l’ancien ambassadeur de France à Alger, rattrapé par ses liens avec l’un des figures d’El Isaba ( cession amiable, par l’arrêté du 6 février 2013, de la Villa « les Zebboudj », sise au 10 Chemin Sfindja à El Biar, et dont l’Etat français était propriétaire, à un membre de la « galaxie bourgeoise de pillage de l’ancien régime du rêve colonial ».

Ce cadeau de villégiature cédé à  4,87 millions d’euros et (estimé par le Ministère des Affaires Etrangères à 10 millions d’€), dont nous laissons le soin à Driencourt pour nous comptabiliser le reste . Un Driencourt, qui avait sacrifié la « nuit sacrée  » du 24 décembre 1994, pour postuler à une permanence au Quai d’Orsay pour bien suivre les péripéties du détournement de l’Airbus d’Air France par les terroristes du GIA, avait déjà prédit l’effondrement de la France dans la foulée de celui de l’Algérie. Malheureusement pour lui, c’est la France qui est proche de l’effondrement dans le sillage du nouvel mondial ordre qui se précise, avec la « capitulation » de l’Ukraine, et la nouvelle stratégie menée tambour battant par Donald Trump, pour reconquérir le pouvoir exécutif à Washington au dépens de l’Etat profond américain dont l’Etat profond européen est son relais.

Dans sa sortie de ce dimanche 16 mars, l’APS n’a procédé qu’à rappeler, aux occupants de la scène médiatique française, qui sont les vrais bénéficiaires des dividendes des Accords de décembre 1968.

Cultivant le mensonge, Bruno Retailleau a menacé de démissionner si le dossier de l’Algérie lui est retiré, ce qui illustre bien cette obsession de faire de l’Algérie, un problème interne à la France, et par conséquent se maintenir comme futur candidat à la présidentielle de 2027, représentant la droite avec le costume de l’extrême droite française déjà en perte de vitesse, à cause de sa proximité avec les génocidaires des palestiniens et son soutien à l’Ukraine à l’opposé de l’extrême droite dans le reste des pays membres de l’UE.

Pour Retailleau, focaliser sur l’Algérie, c’est détourner l’opinion publique française sur ses réels problèmes socioéconomiques, comme le chômage, la délocalisation des entreprises françaises vers l’étranger, les dépenses militaires pour soutenir l’Ukraine, et pour tout résumer l’effondrement de l’économie française.

Il est clair aujourd’hui, que l’Algérie détient les cartes maîtresses dans ce bras de fer diplomatique avec la France. La sortie de l’APS de ce dimanche, n’est qu’un premier élément dans ce processus engagé pour rétablir la réalité du terrain, celle de la reconnaissance de l’Algérie, comme pays souverain, Etat-pivot dans la région et puissance régionale, omniprésente et acteur incontournable dans le nouvel ordre mondial qui prend forme aujourd’hui.

Pour Alger, il est indispensable aujourd’hui de mettre tous les dossiers qui lient l’Algérie à la France sur la table, pour bâtir un partenariat mutuellement bénéfique, construit sur le respect mutuel, ouvrant la voie à une relation apaisée profitable aux peuples des deux rives.

Pour en arriver là, il faut mettre une croix sur le paradigme néocolonial que la secte néocoloniale veut imposer aux algériens, en occultant les dossiers de la mémoire, les archives, la décontamination des sites des essais nucléaires français, les rapports économiques basés sur l’intérêt mutuel( gagnant-gagnant), se contentant d’évoquer uniquement les OQTF chers à Retailleau qui continue de violer les accords entre les deux pays et les traités internationaux, ainsi que le dossier des visas, sachant que les demandeurs de visas Algériens sont les plus lésés, et dont les frais ne sont jamais remboursés pour les demandeurs recalés.

L’OPA qu’exerce aujourd’hui Bruno Retailleau et ses supporters de l’extrême droite française sur la diplomatie française pénalise en premier lieu les français, à commencer par la rupture d’échanges de renseignements entre les services compétents des deux pays, comme elle vient de le souligner Céline Berthon, la patronne de la DGSI, sur les ondes de Franceinfo (lire: Céline Berthon/ DGSI: Les relations sécuritaires entre la France et l’Algérie « sont réduites à leurs plus simples expressions » ), la rupture de la coordination consulaire avec les mairies françaises comme c’est le cas pour les consulats algériens à Nice, Marseille et Montpellier, ainsi qu’aux pertes subies par des entreprises françaises, menacées par la faillite dans le sillage de la perte du marché algérien dans les filières agricoles du blé, de l’élevage, le lait, et industrielles .

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