Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a souligné que les accords-cadres reconduits, lundi à Alger, entre Sonatrach et plusieurs holdings et groupes industriels permettront de réduire l’importation et d’encourager l’innovation, dans le cadre d’un plan global de son département ministériel pour encourager les partenariats entre les entreprises du secteur et les autres entreprises nationales.
M. Arkab s’exprimait lors d’une rencontre organisée par le groupe sur le renforcement de l’intégration nationale, qui a été marquée par la signature de six (06) conventions-cadre entre Sonatrach et le groupe des industries locales « DIVINDUS », la Société nationale de Sidérurgie (SNS, ex IMETAL), le Holding ACS, le groupe industriel AGM, le Holding ELEC EL DJAZAIR et le Holding GETEX.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du groupe Sonatrach, en présence du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, du Pdg du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, des PDG des groupes concernés, ainsi que des cadres des secteurs de l’énergie et de l’industrie.
Ces accords « confirment les engagements qui reflètent la vision de la Sonatrach en matière de soutien au contenu local, en accordant la priorité à l’outil national de production pour satisfaire les besoins suivant les normes de qualité, de coûts et de délais, tout en réduisant la dépendance aux importations, à l’exception des matières premières ou des composants non disponibles sur le marché local », a précisé M. Arkab.
Lesdits accords, poursuit-il, témoignent de « l’engagement des groupes industriels signataires à fournir au groupe Sonatrach des services de haute qualité à des prix compétitifs », précisant que ces accords visaient à « renforcer davantage le rôle de la production nationale dans la chaîne de valeur de Sonatrach, tout en réduisant les dépenses liées à l’importation de marchandises et de services, ce qui contribue à la préservation des réserves en devise ».
Ils visent également à encourager l’innovation, la compétitivité et la qualité, à travers notamment le soutien aux start-up et aux moyennes entreprises algériennes, tout en atteignant un niveau avancé en termes de maitrise technologique dans les différentes activités de Sonatrach liées à la chaine d’hydrocarbures, a expliqué le ministre, relevant que la politique d’intégration nationale « n’est pas seulement un objectif économique, mais une vision globale visant à réaliser un développement socioéconomique durable, à travers la création d’emplois, le soutien à la compétitivité des sociétés nationales, et le développement des compétences nationales ».
Par ailleurs, le ministre a fait savoir que son département ministériel s’était employée, dans le cadre du programme du Gouvernement pour le développement du contenu local, à mettre en place un plan global visant à conforter la contribution des entreprises nationales aux différentes activités économiques, soulignant que « des instructions ont été données aux entreprises relevant du secteur pour adapter leurs contrats et encourager des partenariats avec les entreprises nationales, notamment les PME et les start-up ».
Assurer un environnement favorable aux entreprises
De son côté, M. Hachichi a affirmé que ces accords s’inscrivaient dans le cadre de la vision stratégique contenue dans le plan de développement de Sonatrach sur le moyen et long termes, à travers la promotion et l’encouragement du contenu local et la relance d’opportunités prometteuses de développement et de création de richesses en faveur des entreprises algériennes.
Sonatrach veille également à assurer un environnement favorable aux entreprises algériennes en vue d’améliorer leur capacité concurrentielle tout au long de la chaine de valeur des hydrocarbures pour leur permettre de répondre aux standards internationaux requis dans l’industrie pétrolière et gazière, ajoute M. Hachichi, soulignant que cette approche visait « à créer une dynamique économique durable qui renforce la place de l’industrie nationale dans les chaines d’approvisionnement du groupe ».
L’approche contribue aussi « à réduire le recours à l’étranger et à limiter la dépendance à l’importation, à l’exception des matières premières et des composants non disponibles au niveau local », ajoute le PDG du groupe.
M. Hachichi a rappelé que les conventions cadres signées par Sonatrach entre 2017 et 2018 avec les mêmes holdings et groupes industriels « ont démontré leur efficacité et contribué au soutien du tissu industriel national », notant que le renouvellement de ces conventions traduisait « notre conviction que la complémentarité et la coopération entre les différents secteurs est le meilleur moyen de relever les défis et de réaliser les aspirations légitimes au progrès et au développement ».
En vertu des accords-cadres reconduits, lundi, pour une durée de trois ans, des commissions et sous-commissions paritaires seront créées pour assurer leur suivi, ainsi que l’évaluation de leur exécution.